Libreville, la capitale gabonaise abrite depuis ce lundi 8 avril au stade de l’amitié, les travaux du Dialogue National Inclusif lancé le 2 avril par le Général de Brigade, président de transition, président de la République Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Le Dialogue National qui se veut inclusif a pour objectif de rassembler tous les Gabonais autour de la même table et trouver des solution durables aux problèmes du Gabon.
Le Dialogue national inclusif ouvert le 2 avril par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, entre dans sa phase déterminante ce lundi 8 avril, avec le début des travaux au sein des trois commissions retenues et leurs sous-commissions. C’est dans ce grand chapiteau installé au stade de l’amitié de Libreville que les débats se dérouleront. Pour Monseigneur Patrick Iba-Ba, qui préside les travaux, ce Dialogue est une «chance inespérée de briser le cycle infernal» des rendez-vous manqués depuis 1990. Une occasion pour les Gabonais de s’engager véritablement dans une démarche de conversion nationale, et de reconstruire l’environnement socio-politique sur des bases nouvelles».
Ce Dialogue National Inclusif s’inscrit dans la ligne des engagements pris par le comité pour la transition et la restauration des institutions dirigé par le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, président de la transition, président de la République, chef de l’Etat au lendemain du coup de libération.
Dans les rues de la capitale gabonaise et comme dans les autres villes du pays, les populations se disent confiantes et espèrent que les résolutions issus du dialogue national puissent véritablement aider le Gabon à retrouver ses lettres de noblesse et permettre son plein développement.
Ce que j’attends des assises de ce dialogue est l’amélioration des conditions de vie des gabonais. Que la dignité de la nation gabonaise lui soit rendue mais aussi que la gouvernance ne soit pas celle que nous avons connue depuis plus de 40 ans, 50 ans mais qu’elle soit nouvelle et qu’elle soit à la mesure des attentes des gabonais.
JEANNOT SALLA- NGARI, Régulateur aéronautique
En tant que citoyenne gabonaise, j’attends qu’à la fin de ce dialogue national inclusif, qu’il y ait une couverture d’accès à l’eau, à l’électricité et qu’il y ait plus d’emplois pour les jeunes.
MOHAMED ADAMA, Caissière
Nous attendons effectivement des changements, des changements au sortir de la libération de notre pays aux dernières élections, nous penserons qu’ à la fin du mois d’avril nous aurons les conclusions de ce qui a été effectivement déposé comme contribution par la majorité des gabonais.
LAURENT NNANHZE , Spécialiste maritime
Le dialogue est une bonne chose déjà pour le pays je pense que beaucoup de points ont été abordé le Gabon manque de routes, on a les problèmes d’eau, d’électricité et je crois au projet du président OlIGUI
ZOGO EYA, Chauffeur de taxi
C’est un total de près de 600 délégués venus des quatre coins du Gabon qui prennent part aux travaux du Dialogue National Inclusif organisé par le ministère de la Réforme des institutions du Gabon. La fin des travaux dudit dialogue est prévue le 30 avril 2024.