Dans sa marche vers un développement économique inclusif, le Gabon prévoit d’augmenter sa capacité de production d’électricité de 63% en 2024 pour combler le déficit dans les zones rurales du pays. Ceci devrait augmenter la capacité de production actuelle de l’électricité du pays de 725 mégawatts. C’est dans cette optique que le gouvernement de transition envisage de reprendre les travaux de construction des principaux barrages hydroélectriques du pays.
Le Gabon ambitionne au courant de l’année 2024 d’augmenter de 63%, soit 725 mégawatts, sa capacité de production de l’électricité en vue d’améliorer sa capacité énergétique qui se situe actuellement à 1200 mégawatts. Ceci dans le but de répondre au déficit énergétique constaté dans les régions rurales du pays où le taux d’électrification avoisine les 28% selon le rapport « The Energy Progress Report » de la Banque mondiale. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement gabonais envisage de reprendre les travaux de construction et de rénovation de certaines infrastructures. Il s’agit notamment du barrage de Ngoulmendjim d’une capacité de 73 mégawatts dans l’Estuaire, des barrages des Chutes de l’impératrice de 80 mégawatts, du barrage de Kinguele Aval de 35 mégawatts et de la centrale solaire de Mouila de 20 mégawatts.
Quatorze ans plus tard, ni P2, ni l’Impératrice n’ont démarré. Par conséquent, il ne faut pas s’étonner que les apports électriques qui auraient dû être enregistrés du fait de l’entrée en production du fait de la mise en production du barrage de l’Impératrice et de P2 ne sont pas effectifs. Conséquence, nous sommes face à un déficit que nous devons assumer.
Raymond Ndong Sima, Premier Ministre de la Transition
Dans ce cadre, l’Etat gabonais, avec le soutien de ses partenaires, prévoit d’investir des fonds pour améliorer l’accès des populations à l’eau potable et à l’électricité sur l’ensemble du territoire. Ceci à travers la mise en œuvre du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville d’un montant de 77 milliards de FCFA.
Ce n’est pas parce que les problèmes augmentent que nous devons croiser les bras ou désespérer. Je crois qu’il faut qu’on continue à se concerter et à chercher une solution ensemble, peut-être à explorer d’autres voies pour essayer de résoudre les problèmes d’une façon satisfaisante.
Raymond Ndong Sima, Premier Ministre de la Transition
En 2030, les autorités estiment que les besoins en électricité du pays s’élèveront à environ 1039 mégawatts supplémentaires. La mise en œuvre des nouveaux barrages hydroélectriques devrait permettre aux pays de mieux mener ces projets de développement.
