Avec des recettes attendues de 22,6 milliards de FCFA en 2026 contre 2,8 milliards initialement prévus, le Chef de l’État du Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguéma a prévenu, lors du Conseil des ministres du 18 décembre 2025, sur les risques de fraude et de contournement, notamment via les trafics de compteurs, qui menacent son assiette.
Réuni en Conseil des ministres, jeudi 18 décembre 2025, sous la présidence du Chef de l’État gabonais Brice Clotaire Oligui Nguéma, le gouvernement a placé au cœur de ses échanges la Taxe forfaitaire d’habitation. En ligne de mire : les risques élevés de fraude et de contournement susceptibles d’affecter l’assiette de cette taxe à l’horizon 2026. Les ministères concernés ont ainsi reçu instruction de renforcer les mécanismes de contrôle afin de sécuriser cette ressource stratégique.
“En conséquence, il a instruit les ministres concernés ainsi que les opérateurs du secteur de déployer les mécanismes de contrôle de prévention et de dissuasion. Cette réforme essentielle pour élargir la base contributive et assurer l’équité territoriale requiert un encadrement administratif rigoureux”.
Nathalie Nadine AWANANG, Ministre des Affaires sociales et Porte-parole du gouvernement – Gabon
Selon les projections officielles, les recettes attendues de cette taxe s’élèveraient à 22,6 milliards de francs CFA en 2026, contre seulement 2,8 milliards lors des premières estimations. Une progression significative qui, selon le président de la République, accroît également les tentatives de fraude, notamment à travers le trafic et la manipulation des compteurs.
“ Le Chef de l’Etat a également souhaité voir exigé sur la mise en place des mécanismes clairs transparents et traçables d’affectations des ressources issues de cette taxe afin de garantir aux populations que les fonds collectés sont effectivement consacrés à l’amélioration de leur bien être et des services publics de proximité”.
Nathalie Nadine AWANANG, Ministre des Affaires sociales et Porte-parole du gouvernement – Gabon
Cette orientation s’inscrit dans une volonté plus large des autorités gabonaises de renforcer la gouvernance fiscale et de lutter contre les pratiques frauduleuses. Objectif affiché : garantir l’efficacité des politiques publiques et assurer une mobilisation équitable des ressources au service du développement national



