Le gouvernement de transition au Gabon a lancé un appel à contribution de toutes les populations gabonaises du pays et de la diaspora, dans un communiqué daté du 2 octobre 2023 pour la préparation du dialogue national. Dans cette perspective, le Conseil national de la démocratie, organe de régulation de la gouvernance, a recommandé des réformes institutionnelles, la suppression du Sénat notamment. Au Gabon, le dialogue national est prévu pour le second trimestre 2024.
Au Gabon, le gouvernement de transition a lancé un appel à contribution au dialogue national. Répondant à l’invite de l’exécutif, le Conseil national de la démocratie, organe indépendant d’observation de la gouvernance, a proposé des réformes institutionnelles. L’autorité administrative gabonaise recommande la suppression du Sénat, le remplacement du Centre gabonais des élections (CGE), par une commission indépendante ou encore le retour du scrutin à deux tours, ont informé des médias locaux le 3 octobre 2023.
Dans un communiqué du 2 octobre 2023, le Premier ministre de transition Raymond Ndong Sima a indiqué que les contributions des citoyens du pays et de la diaspora vont participer à la réécriture d’une nouvelle constitution. Pour les autorités gabonaises, la révision de la Constitution représente l’un des axes majeurs de la restauration des institutions.
Le gouvernement de transition du Gabon se veut inclusif dans le processus de préparation du dialogue national. Les contributions des Gabonais de tous les âges sont attendues jusqu’au 30 novembre 2023, a indiqué le Premier ministre Raymond Ndong Sima. Le dialogue national annoncé pour le second trimestre 2024, devrait permettre de définir la feuille de route de la transition au Gabon.