Avec des réserves de gaz estimées à plus de 100 milliards de m3, le Gabon envisage au cours des prochaines années de développer davantage ses ressources gazières. L’objectif vise à générer de nouvelles sources de revenus, et améliorer l’approvisionnement en gaz butane. À cet effet, les autorités gabonaises travaillent actuellement pour passer de l’utilisation du diesel au gaz tant dans le secteur de l’énergie électrique que dans le transport.
Relever le défi de la transition énergétique, dans un Gabon où le pétrole, l’essence, le lampant, le kérosène, et le butane restent pour l’heure nocifs pour l’environnement, et achetés à l’étranger. Avec du gaz naturel à profusion sur son bassin sédimentaire, soit une estimation de plus de 100 milliards de m3, le pays veut inverser la tendance, en mettant à profit son potentiel gazier. Une initiative qui aura le double avantage de limiter ses pertes en argent, mais aussi de cheminer vers une énergie propre.
Le passage du diesel au gaz, qui donnera droit à l’électricité et au transport plus écologique et plus économique, impose au Gabon, une technologie et une infrastructure de pointe. Le Gabon devra notamment investir dans des projets de gaz comprimé, mettre en place des centres de conversion au gaz de pétrole liquéfié et au gaz naturel comprimé, avec des équipements permettant de convertir les voitures au gaz naturel, installer des stations gaz.
Avec la transition du diesel au gaz, le Gabon compte aussi augmenter dans les prochaines années, le stockage de gaz afin d’améliorer l’approvisionnement. Les autorités souhaitent voir les agro industriels, agroforestiers, miniers, pétroliers, abandonner le gasoil pour le gaz naturel. L’implication des Gabonais dans ce secteur pour une prise en main de la filière par les nationaux est aussi scrutée, afin d’inciter les multinationales à intégrer les nationaux dans leurs activités pour le transfert de technologie.