Le président déchu du Gabon, Ali Bongo Ondimba, est « libre de ses mouvements » et « peut se rendre, s’il le souhaite, à l’étranger » pour raisons médicales, a annoncé le mercredi 6 septembre a annoncé à la télévision d’Etat le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi en lisant un communiqué signé par le général Brice Oligui Nguema, qui l’a renversé il y a tout juste une semaine.
Le président de transition, Brice Oligui Nguema, dans son communiqué, indexe également l’entourage familial de l’ancien dirigeant et son cabinet d’avoir détourné « massivement des deniers publics » et dirigé le pays de « manière irresponsable et imprévisible » en manipulant Ali Bongo, très affaibli par un grave AVC en 2018.
Ali Bongo, 64 ans, au pouvoir depuis quatorze ans, était en résidence surveillée depuis le coup d’Etat militaire du 30 août, mené sans effusion de sang moins d’une heure après que son camp eut proclamé sa réélection dans un scrutin qualifié de frauduleux par les putschistes.