Au Gabon, Libreville a abrité ces 8 et 9 septembre, le forum économique forestier. Un événement stratégique pour non seulement transformer durablement le secteur bois…mais aussi en faire en moteur de croissance et de créations d’emplois.
Deux jours de discussions pour valoriser le secteur forêt au bois…Tel était l’enjeu du forum économique forestier qui s’est tenu à Libreville les 8 et 9 septembre. Organisé par le ministère des Eaux et forêts avec le soutien de l’Union européenne, cet événement s’est tenu sous le patronage d’Alexandre Barro Chambrier. Le vice-président du gouvernement qui dès l’ouverture, en a rappelé les grands enjeux.
Le président de la République, chef du gouvernement, attend beaucoup de ce forum. Les pouvoirs publics sont à l’écoute. Nous devons ensemble mettre en œuvre la vision qui a été définie par le chef de l’État. Ces mesures ne sont pas seulement économiques. Elles sont aussi sociales et environnementales. Ce secteur doit devenir un moteur de croissance et de créations d’emplois. Pour cela il faut cibler la compétitivité et l’innovation mais il faut le faire de manière complète.
ALEXANDRE BARRO CHAMBRIER, Vice-Président du gouvernement – Gabon
“Passer de la forêt exploitée à la forêt transformée”. Telle est la vision des autorités qui ambitionnent de faire de ce secteur un levier pour la valorisation durable des ressources forestières et le développement économique. Avec une surface forestière qui s’étend sur 87% du territoire, le pays dispose d’un atout de taille pour concrétiser cette ambition. Une ambition prometteuse, mais qui se heurte au risque de déforestation excessive et de perte de biodiversité.
“Porter la croissance du secteur au PIB de 3% aujourd’hui à 5% d’ici 2030. Il faut également doubler la contribution du secteur aux recettes publiques annuelles…uniquement grâce à une amélioration de la formalisation et de la traçabilité des ressources exploitées.”
MAURICE NTOSSUI ALLOGO, Ministre des Eaux et des Forêts – Gabon
Selon l’Agence française de développement, le secteur forestier représenterait environ 17 000 emplois directs et indirects du secteur privé. Des emplois qui pourraient sensiblement augmenter dans la mesure où sur les 400 connues, seules 60 essences de bois seraient actuellement exploitées au Gabon.



