Depuis plusieurs semaines, les opérations de déguerpissement secouent plusieurs quartiers de Libreville. Accusé de brutalité dans l’exécution, l’État gabonais tente désormais de rectifier le tir. Le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, s’est rendu sur place, en personne, pour dialoguer avec les populations. Il annonce des ajustements, des solutions concrètes, et une nouvelle méthode.
Des toits en ruine, des vies en suspens. À Libreville, le réveil a parfois le goût de l’inattendu. Depuis plusieurs jours, des bulldozers rasent des habitations jugées illégalement installées sur des zones non constructibles.
Des opérations de déguerpissement ont été lancées dans le cadre d’un vaste projet d’aménagement urbain, mais critiquées pour leur brutalité. Sur les lieux, des familles délogées sans relogement immédiat, ni délai formel. Beaucoup disent ne pas avoir été informées à temps, malgré les annonces de recensement faites en amont. Le désarroi est palpable.
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– habitants
Conscient des tensions, le chef de l’État a improvisé une descente sur les zones touchées. Une visite sur le terrain pour apaiser, mais aussi rappeler les règles. Pour Brice Clotaire Oligui Nguema, ces opérations doivent continuer, mais dans le respect des citoyens.
Il promet des mesures correctives : meilleure coordination entre services, accompagnement des populations, solutions de relogement. Une nouvelle directive présidentielle devrait être transmise dans les prochains jours aux ministères concernés.
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Brice Clotaire Oligui Nguema / Président de la transition / Gabon
La présidence veut désormais une gestion plus humaine de ces opérations, sans pour autant renoncer aux ambitions d’aménagement. Les populations attendent des actes concrets. Une mission interministérielle pourrait être déployée pour recenser les sinistrés et proposer des logements temporaires. L’objectif étant de moderniser Libreville, sans exclure ceux qui y vivent.
