Dans le cadre de la modernisation de l’économie numérique, la Direction générale des impôts (DGI) et Gozem Gabon ont signé le 11 décembre 2025 à Libreville une convention de partenariat technique. Ce partenariat vise à établir un cadre fiscal juste et efficace pour les entreprises opérant via les plateformes numériques, alors que le taux de pénétration d’Internet au Gabon était d’environ 127,44% au premier trimestre 2025. L’initiative s’inscrit dans la volonté de sécuriser les recettes fiscales et de prévenir toute forme d’évasion dans le secteur numérique.
Pour construire un cadre fiscal moderne, équitable et adapté aux nouveaux enjeux de l’économie numérique pour les entreprises publiques et privées, la Direction générale des impôts (DGI) et Gozem Gabon ont signé, jeudi 11 décembre 2025 à Libreville, une Convention de partenariat technique. Celle-ci vise à renforcer la compréhension de l’écosystème des sociétés opérant via les plateformes numériques. Cette initiative intervient alors que l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes indique que le taux de pénétration d’Internet au Gabon était d’environ 127,44% au premier trimestre 2025.
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Mark Alexandre Doumba, Ministre de l’Économie Numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation – Gabon
Pour la direction générale des impôts, l’importance de cette initiative est d’éviter que le Gabon ne devienne un paradis fiscal pour les grandes plateformes numériques.Cette convention est signée afin d’accompagner également l’administration fiscale gabonaise à se doter des compétences et outils nécessaires pour créer un cadre de taxation et d’imposition juste pour le commerce en ligne et les prestations numériques.
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Mark Alexandre Doumba, Ministre de l’Économie Numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation – Gabon
Ce partenariat intervient dans un contexte ou la DGI vise une augmentation significative de ses recettes fiscales. D’après les prévisions de la loi de finances, les recettes fiscales attendues en 2026 au Gabon sont estimées à 2 404 milliards FCFA, soit une hausse de 30 % par rapport au budget initial de 2025 qui prévoyait des recettes de l’ordre de 1 854 milliards de FCFA.
