Les élections du 4 décembre 2021 représentent un test clé pour la démocratie en Gambie. Après 22 ans de règne incontesté de l’ancien président Yahya Jammeh, le pays a entamé sa transition en 2017. Malgré l’enracinement du multipartisme, les défis de la construction démocratique restent nombreux.
Les élections du 4 décembre 2021 représentent un test-clé pour la démocratie en Gambie. Après 22 ans de règne sans partage de l’ex-président Yahya Jammeh, le pays a amorcé sa transition en 2017 avec l’arrivée au pouvoir de Adama Barrow. 5 ans plus tard, le paysage politique riche de 18 partis politiques apparaît cependant très fragmenté et fortement tribalisé source d’intolérance idéologique.
Sur le plan structurel, la Gambie montre encore des insuffisances. Les limites de la loi et de la capacité de la Commission électorale indépendante sont au centre des enjeux du processus électoral en cours. La question du vote de la diaspora met particulièrement en évidence les lacunes du code électoral gambien.
Selon des observateurs, il est urgent d’instaurer un dialogue politique pour jeter des ponts entre les différents partis et groupes afin d’assurer des élections apaisées dans le pays. Par ailleurs, il existe une menace que la transition démocratique de la Gambie soit renversée par un possible accord pour un retour au gouvernement de Yahya Jammeh.
