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Ghana : 200 millions USD pour booster la production arboricole

Le gouvernement du Ghana a obtenu un financement de 200 millions de dollars de la Banque mondiale pour renforcer la production de la noix de coco et de trois autres cultures. Le financement, qui sera versé sur 6 ans, permettra au Ghana d’améliorer la capacité d’approvisionnement de la chaîne de valeur arboricole pour se positionner en leader sur le marché mondial de l’exportation.

L’annonce a été faite en prélude au Festival international de la noix de coco qui se tient  au Ghana du 26 au 28 septembre 2023 sur le thème « Investir dans le secteur de la noix de coco du Ghana pour un climat inclusif et une résilience sociale ». Le ministre ghanéen de l’alimentation et de l’agriculture, Bryan Acheampong, a fait savoir que la Banque mondiale et l’Association internationale du développement (IDA) ont octroyé un prêt de 200 millions de dollars au Ghana, pour soutenir le secteur de la noix de coco, de la noix de cajou, de la mangue et du caoutchouc. 

Ce dispositif va contribuer à accroître la production des cultures d’arbres sélectionnés pour l’exportation et à positionner le Ghana comme un leader sur le marché mondial. 

Bryan Acheampong, Ministre de l’alimentation et de l’agriculture

S’étendant sur une période de six ans, le financement soutiendra un programme dénommé “Projet de diversification des cultures arboricoles”, qui permettra à l’Autorité de développement des cultures arboricoles (TCDA) d’entreprendre la recherche et le développement de la chaîne de valeur. Le financement de la Banque mondiale pourrait éventuellement permettre au Ghana de réaliser ses objectifs d’atteindre 2,8 milliards de dollars de recettes d’exportation annuelles de noix de coco d’ici 2029. Pour l’économiste sénégalais Boubacar Malal Ba, le Ghana devrait plutôt donner la priorité à la transformation.

C’est définitivement la fin de cette époque ou le Ghana se disait qu’il pouvait vivre sans le soutien des institutions de Bretton Woods. De mon point de vue, le Ghana ne doit pas se transformer en pays exportateur qui va produire cette noix de coco pour l’exporter sous forme de matières premières. L’essentiel de la richesse n’est pas dans la culture d’un produit et de son exportation, mais dans la transformation de ce produit. C’est là où les occidentaux gagnent sur nous parce qu’ils prennent nos produits africains et les transforment et là ils se font de l’argent. 

Boubacar Malal Bâ, Economiste

Le Ghana, qui devient en 1983, le premier pays africain à négocier avec les bailleurs de fonds internationaux et à mettre en œuvre un plan d’ajustement structurel, devrait, selon certains experts, mettre en place des filières de transformation, et trouver des marchés pour pouvoir écouler ces produits transformés.

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