Le ministre des Finances du Ghana, Cassiel Ato Baah Forson, a annoncé le mercredi 29 janvier 2025, la signature d’un protocole d’accord (MoU) entre le gouvernement ghanéen et son Comité officiel des créanciers (OCC). Cet accord officialise le traitement de la dette convenu avec les créanciers officiels, marquant ainsi une étape clé vers le rétablissement de la viabilité à long terme de la dette du pays.
Le Ghana a officiellement obtenu un allègement de sa dette d’un montant de 2,86 milliards USD, après que les 25 membres de son comité officiel des créanciers ont signé intégralement le protocole d’accord (MoU), initialement conclu en principe dans le cadre du Cadre commun du G20 pour le traitement de la dette. Cette restructuration fait partie de la stratégie globale du Ghana pour résoudre son problème d’endettement insoutenable. Elle vise notamment à réduire le ratio dette/PIB à moins de 55 % d’ici 2028 et à abaisser le ratio service de la dette/recettes à moins de 18 % à partir de la même année.
« Aujourd’hui marque une étape importante pour l’équipe, et nous sommes heureux d’informer tous les Ghanéens que le protocole d’accord conclu avec le Comité officiel des créanciers en juin dernier a désormais été entièrement signé par les 25 pays créanciers participants »
Cassiel Ato Baah Forson, Ministre des Finances – Ghana
Alors que 93 % de la restructuration de la dette du Ghana est désormais achevée, le gouvernement se penche sur les 7 % restants, ce qui implique des négociations avec les créanciers commerciaux. L’administration ghanéenne met l’accent sur la promotion d’une croissance forte, résiliente et inclusive pour tous les citoyens.
« Nous espérons faire de nouveaux progrès avec nos créanciers commerciaux dans les semaines à venir pour parvenir à une solution mutuellement avantageuse pour le traitement de la dette »
Cassiel Ato Baah Forson, Ministre des Finances – Ghana
En décembre 2022, le Ghana a fait défaut sur sa dette extérieure de 30 milliards USD. Toutefois, l’accord récent constitue une avancée clé dans la mise en œuvre du programme du Fonds monétaire international, et le pays poursuit ses réformes structurelles dans le cadre de son programme de 3 milliards USD avec l’institution de Bretton Woods.