Après plusieurs années marquées par des tensions macroéconomiques, le Ghana semble amorcer un tournant décisif. La baisse de l’inflation et l’assouplissement progressif des conditions financières ravivent les perspectives économiques. Les projections tablent désormais sur une croissance entre 5 % et 5,6 % à l’horizon 2026.
Le Ghana entrevoit une amélioration notable de sa trajectoire économique. Selon les projections économiques récentes, le pays pourrait enregistrer une croissance moyenne comprise entre 5 % et 5,6 % en 2026, une performance soutenue principalement par un assouplissement des conditions financières et un retour progressif de la confiance des investisseurs. Cette dynamique repose d’abord sur le recul significatif de l’inflation. Après avoir atteint des niveaux élevés ces dernières années, l’inflation montre des signes de stabilisation, permettant à la Banque du Ghana d’adopter une politique monétaire plus accommodante.
“En raison de l’objectif d’atteindre un ratio recettes/PIB de 24 % d’ici 2028, le programme exige que les recettes continuent d’augmenter à un certain rythme. Il est donc nécessaire d’examiner l’ensemble des prélèvements fiscaux, de les rationaliser, de les rendre plus transparents et plus faciles à comprendre, afin d’améliorer la conformité fiscale.”
John Mahama, Président de la République
Dans ce contexte, les marchés financiers et les investissements apparaissent comme les principaux bénéficiaires de cette nouvelle orientation. Des coûts de financement plus faibles et une meilleure visibilité macroéconomique pourraient encourager les investissements de portefeuille, mais aussi les investissements productifs, notamment dans les secteurs des services, de l’industrie légère et des infrastructures. Si certains modèles, comme ceux de Trading Economics, anticipent une croissance proche de 5 % en 2026, d’autres institutions internationales demeurent plus prudentes, évoquant une croissance autour de 4,5 %.
“Nous sommes déterminés à poursuivre ce programme. Je pense que cela signifie que nous devons être plus prudents dans la gestion de nos finances. Nous devons également examiner le volet des dépenses et voir comment nous pouvons réduire le gaspillage et réaffecter les ressources vers des programmes plus prioritaires.”
John Mahama, Président de la République – Ghana
Le Ghana dispose aujourd’hui de signaux macroéconomiques encourageants, mais la consolidation de cette croissance dépendra de la poursuite des réformes budgétaires, de la discipline macroéconomique et de la capacité du pays à transformer l’amélioration financière en croissance inclusive et durable.
