La région de Quínara, située au centre de la Guinée-Bissau et peuplée majoritairement par les Beafada, tire la sonnette d’alarme. Avec Buba comme moteur économique grâce à la pêche artisanale et à l’agriculture, la région souffre de graves carences en infrastructures sanitaires, scolaires et routières, plaçant le futur président face à un défi majeur pour le développement local.
Alors que la Guinée-Bissau se prépare à élire son président le 23 novembre 2025, le sort de la région centrale de Quínara s’impose comme un enjeu majeur. Majoritairement peuplée par les Beafada, elle bénéficie d’un dynamisme économique autour de Buba, notamment grâce à la pêche artisanale et aux cultures de riz, maïs et arachides, mais reste lourdement freinée par de sévères lacunes en infrastructures.
La région de Quínara, à l’instar du reste du pays, manque d’infrastructures adéquates, notamment de routes, de centres de santé, de ports, d’écoles et de conditions de service appropriées.
António Mustafa Jaló, gouverneur de Quínara – Guinée-Bissau
Les autorités administratives insistent sur l’urgence des besoins : absence d’hôpital dans la capitale régionale, routes impraticables, ports insuffisants et manque de centres scolaires. Ces défis exigent une intervention urgente de l’État pour améliorer les conditions de vie et protéger les ressources naturelles.
Nous avons besoin d’une intervention urgente de l’État pour faire avancer les choses, en tenant compte des besoins de la population et des défis du développement. Il faut rétablir l’autonomie financière des régions afin que les recettes collectées localement puissent être réinvesties dans des projets de développement régional.
António Mustafa Jaló, Gouverneur de Quínara – Guinée-Bissau
Pour sortir du dilemme du développement, le futur pouvoir bissau-guinéen devra impérativement concilier la croissance économique, la protection des ressources naturelles et un accès équitable aux services de base, répondant ainsi aux attentes d’un avenir durable pour cette zone stratégique.
