La région d’Oio, située en Guinée-Bissau et ayant Farim pour capitale, possède un potentiel économique notable, alimenté par l’agriculture, la pêche et sa position stratégique frontalière avec le Sénégal. Cette région rurale au fort potentiel économique et culturel, espère du futur président des mesures fortes pour moderniser routes et services, et faire de ses richesses naturelles et humaines un moteur de prospérité durable.
Au cœur de la Guinée-Bissau, la région d’Oio, dont la capitale est Farim, s’étend sur 5 403 km² et abrite plus de 215 000 habitants. Majoritairement rurale, son économie repose sur l’agriculture et la pêche. Majoritairement rurale, son économie repose sur l’agriculture et la pêche. Sa position stratégique, à la frontière nord avec le Sénégal, est considérée par les populations comme un atout pour le développement de l’agriculture, de l’exploitation forestière durable et du commerce transfrontalier. Pour concrétiser ce potentiel économique, les habitants attendent du futur régime des actions concrètes.
Cette région est assez historique parce que ça, son chef-lieu de région qui s’appelle Farine, a été créé en même temps que Ziguinchor. Sur le plan économique, c’est une région qui regorge de phosphate. Ça a été découvert il y a une dizaine d’années, mais jusqu’à présent, il manque d’investisseurs potentiels à cause de l’instabilité que le pays traverse.
Allen Yero EMBALLO, Journaliste – Guinée-Bissau
Oio se distingue également par sa richesse culturelle et ethnique. La région de Mansôa, par exemple, est habitée par les Mansoancas, un sous-groupe Balanta issu du métissage entre Mandingues et Balantas. Cette diversité est perçue comme un atout, et les populations souhaitent que le futur président soutienne la valorisation du patrimoine culturel, le développement du tourisme communautaire.
Alors, si on regarde autrement, les investissements publics, il n’y en a pas. Il n’y en a pas beaucoup depuis le départ du colon. Les choses sont restées les mêmes, sauf ces derniers temps. Le président Embalo avait lancé la première pierre de la route qui relie Paris à la frontière sénégalaise, la ville de Tana et également un autre tronçon de soixante douze kilomètres qui relie cette ville à Gorée, le long de la frontière avec le Sénégal.
Allen Yero EMBALLO, Journaliste – Guinée-Bissau
Un autre atout majeur réside dans la jeunesse de la région, avec un âge médian de 17 ans et plus de la moitié de la population ayant moins de 30 ans. Ainsi, Les habitants espèrent que le président élu le 23 novembre mettra en place des politiques favorisant la formation professionnelle, l’accès au financement et le soutien à l’entrepreneuriat rural.



