Alors que la Guinée-Bissau se prépare pour les élections du 23 novembre 2025, la jeunesse de la plateforme républicaine « No Kumpo Guiné » (pro-deUmaru Sissoko Embaló) a choisi de s’engager activement. Depuis le dimanche 16 novembre 2025, ce mouvement déploie une série de caravanes de sensibilisation à travers le pays. Leur objectif est clair : lancer un appel ferme en faveur d’un scrutin stable, transparent et, surtout, exempt de toute violence.
En Guinée-Bissau, à l’approche du scrutin du 23 novembre 2025, la jeunesse de la plateforme républicaine « No Kumpo Guiné »(proche du Président Embaló) a pris une initiative significative pour désamorcer les tensions politiques. Dès le 16 novembre 2025, le mouvement a lancé une série de caravanes de sensibilisation dans la capitale Bissau. L’objectif est de promouvoir des élections stables, transparentes et, surtout, sans violence, visant ainsi à dépolitiser le vote et à garantir un moment de démocratie apaisée.
C’est l’heure de la maturité politique pour la jeunesse bissau-guinéenne. Le fait qu’une plateforme affiliée au pouvoir actuel prenne l’initiative de prêcher la paix montre une certaine responsabilité politique. Cela envoie un signal fort aux autres partis : jouons le jeu démocratique, mais dans la dignité. Les élections de novembre 2025 doivent être un modèle d’apaisement.
Pedro Gomez, Militant de la plateforme républicaine « No Kumpo Guiné »
Le lancement des caravanes, marqué par des rassemblements et des échanges citoyens, a suscité l’enthousiasme, notamment au sein de la tranche d’âge des 18-35 ans, souvent la plus instrumentalisée en période électorale.
L’économie souffre à chaque période d’instabilité. Nous, les entrepreneurs, avons besoin de calme pour investir et créer des emplois. Le message de la plateforme républicaine est pertinent : soutenir le Président Embaló, c’est aussi soutenir la stabilité. Mais au-delà de l’affiliation politique, ce qui compte, c’est le respect du processus. J’ai rejoint une étape de la caravane pour montrer qu’il est possible de défendre ses idées sans appeler à la violence.Nous sommes la génération qui doit rompre avec le cycle de violence post-électorale. ‘No Kumpo Guiné’ signifie ‘il n’y aura pas de confusion’ en créole, et c’est exactement notre objectif. Nous allons dans les coins les plus reculés du pays pour expliquer que la défaite ou la victoire se passe dans les urnes, pas dans la rue.
Sana Diassy, Militante de la plateforme républicaine « No Kumpo Guiné »
Nous sommes la génération qui doit rompre avec le cycle de violence post-électorale. ‘No Kumpo Guiné’ signifie ‘il n’y aura pas de confusion’ en créole, et c’est exactement notre objectif. Nous allons dans les coins les plus reculés du pays pour expliquer que la défaite ou la victoire se passe dans les urnes, pas dans la rue.
Fátima Correia, Militante de la plateforme républicaine « No Kumpo Guiné »
Sur le terrain, la campagne électorale est largement dominée par les passes d’armes entre le président sortant Umaro Sissoko Embalo et son principal adversaire, Fernando Dias (soutenu par le PAIGC). Les deux hommes sont issus des communautés Balante et Peul, les plus importantes du pays. Dans l’ombre de ce duel, les autres candidats s’efforcent de faire entendre leur voix. L’ancien chef d’État José Mario Vaz appelle l’armée à une stricte neutralité, tandis que Joao Bernardo Vieira, neveu de l’ancien président assassiné en 2009, axe sa campagne sur la promesse de l’établissement d’une commission de réconciliation nationale.



