La Guinée veut marquer le grand retour de son industrie et mise sur les compétences locales. La première édition du Salon de l’Industrie de Guinée organisée les 20 et 21 décembre, en a posé le cadre de diagnostic. Le SIG veut en effet mobiliser les compétences guinéennes qui constituent aujourd’hui un vivier de soft power de l’industrie. Il a réuni à ce titre, outre de grandes thématiques et des investisseurs de renom mondial, des décideurs politiques, patrons d’institutions financières et de fonds d’investissement, partenaires techniques au développement et surtout le secteur privé.
Réunissant les acteurs de l’industrie guinéenne, africaine et mondiale, la première édition du Salon de l’Industrie de Guinée tenue les 20 et 21 décembre 2021 est une rencontre des compétences locales, qui se tiendra annuellement. Le SIG entend offrir un environnement favorable à l’investissement dans le secteur. Le salon devrait également mettre en place les outils nécessaires à l’atteinte des objectifs de développement continental.
La présence d’une jeunesse forte, comme le souhaitent les autorités, est un atout indéniable, pour accompagner et mobiliser les investissements dans le cadre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine, qui ouvrira l’accès à un marché de 1,2 milliard de consommateurs. Pour les autorités guinéennes, la formation de la jeunesse est une urgence et un impératif.
94% des exportations guinéennes sont des minerais d’aluminium et de l’or, les produits manufacturés ne comptent eux que pour 3% du PIB. Le défi de la transformation se pose donc avec acuité pour l’exécutif, qui développe une politique intégrée et un nouveau plan de développement industriel. Selon le ministère de l’Industrie et des PME PMI, plus de 410 entreprises et environ 1.560 PME/PMI industrielles ont été enregistrées.
