Depuis la Côte d’Ivoire, le Premier ministre guinéen Amadou Bah Oury a annoncé le mardi 13 mai que les élections présidentielles et législatives en Guinée se tiendraient en décembre 2025. Ces élections devraient mettre la Guinée sur la voie de la démocratie, quatre ans après le coup d’État militaire qui a renversé le régime du président Alpha Condé et porté au pouvoir le général Mamadi Doumbouya.
Les élections présidentielle et législatives en Guinée se tiendront en décembre 2025 selon une annonce faite par le Premier ministre guinéen Amadou Bah Oury le 13 mai 2025 depuis Abidjan en Côte d’Ivoire. Ces élections devraient ouvrir la voie à la transition démocratique de la Guinée, quatre ans après le coup d’État militaire qui a renversé le régime du président Alpha Condé et porté au pouvoir le général Mamadi Doumbouya.
La Guinée est actuellement engagée dans un processus d’enrôlement visant à permettre à chaque citoyen d’être inscrit à la fois dans le registre d’état civil et, pour ceux qui sont en âge de voter, dans le registre électoral. Cette opération est essentielle. L’ensemble de la population, ainsi que les autorités, sont engagés dans une vaste campagne de sensibilisation. Ce processus constitue le socle sur lequel s’appuient toutes nos politiques publiques : état civil, registre électoral, systèmes unifiés de sécurité sociale.
Amadou Bah Oury, Premier ministre
Le gouvernement procède actuellement à l’enregistrement de la population sur les registres d’état civil et les listes électorales. Cette initiative souligne les efforts continus du gouvernement pour établir un État moderne et bien gouverné. Par ailleurs, un référendum constitutionnel est prévu pour le 21 septembre 2025.
Il s’agit de mettre en place des mécanismes de gouvernance prévisible, rationnelle et durable, loin de toute gestion à court terme.
Amadou Bah Oury, Premier ministre
Il convient de noter que les autorités militaires guinéennes ont pris des mesures répressives à l’encontre des opposants politiques au cours des derniers mois. En octobre 2023, le régime a dissous 53 partis politiques et placé 54 autres en observation. La décision d’organiser l’élection présidentielle en décembre 2025 réaffirme la promesse faite par le général Mamadi Doumbouya à l’occasion du Nouvel An de faire de 2025 une « année électorale cruciale pour parachever le retour à l’ordre constitutionnel ».



