En Guinée, les autorités consacrent d’importants moyens à la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance. L’avènement du comité national pour le rassemblement et le développement au pouvoir depuis le 05 septembre 2021 avec à sa tête Mamadi Doumbouya, a permis à ce pays ouest-africain de réaliser un bond en avant sur l’indice de perception de la corruption présenté par des organismes internationaux. Toutefois, la volonté et l’engagement affichés par les dirigeants guinéens ne suffisent, du moins pour le moment, à totalement débarrasser le pays de ces pratiques qui le gangrènent depuis l’indépendance. Je vous propose de suivre ce sujet de notre correspondant Mamadou Bailo Sylla.
La Guinée enregistre des progrès dans la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance. Fruit du renforcement du cadre institutionnel marqué notamment par la création sous le CNRD de la cour de répression des infractions économiques et financières et de l’agence nationale de lutte contre la corruption et de promotion de la bonne gouvernance. Des mesures de transparence et de reddition de comptes qui ont vu le pays passé, de la 141ème place avec 26 points en 2023 sur 180 pays évalués à la 133ème en 2024 avec un score de 28 points sur 100 selon le dernier rapport de l’ONG Transparency international.
Aujourd’hui on constate quand-même il faut le dire comme ça les institutions étatiques ou bien les départements ministériels ou bien même au niveau de la justice, les gens y travaillent, on sent quelque part qu’il y a un outil de contrôle. Quand vous prenez par exemple la Crief qui est chargée de suivre tout ce qui crimes économiques, y a pas mal de fonctionnaires et d’anciens fonctionnaires d’anciens régimes, celui d’Alpha Condé notamment qui sont passés devant et y’ en a qui sont sous les verrous après des procès. Je crois qu’au niveau de la bonne gouvernance les choses sont en train de changer petit à petit.
Amadou Tanou Bah, Journaliste
La percée réalisée par la Guinée dans la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance a aussi contribué à rapprocher les gouvernants des gouvernés.
Le gouvernement guinéen sur le plan social est en train de se battre pour créer ce lien fraternel entre lui-même et le peuple de Guinée à travers plusieurs sensibilisations. Cette sensibilisation s’élargit à plusieurs niveaux, à travers même le ministère de l’action sociale.
Mohamed Doré, Journaliste
La lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance sont au cœur de la gestion du régime de transition en Guinée. Les actions dans ce secteur devraient se poursuivre après le scrutin présidentiel du 28 décembre 2025 pour une meilleure répartition des fruits de la croissance.



