21 septembre 202, une date qui s’avère déterminante pour l’avenir politique de la Guinée. Dans quelques semaines, les Guinéens seront appelés aux urnes pour se prononcer sur le projet de nouvelle constitution. Alors que la campagne pour le référendum bat son plein, les journalistes sont appelés à faire preuve de déontologie pour lutter contre la désinformation.
Nous sommes à un moment crucial, la responsabilité sociale était vraiment demandée donc je demande ici à tous les hommes des médias à faire preuve de ? non seulement dans la collecte mais aussi dans le traitement et la diffusion de l’information. Et nous devons mettre en avant la paix.
Mamadi Kansan Doumbouya, Directeur régional de l’information et de la communication – Kankan – Guinée
Cette campagne référendaire est surtout marquée par des partis quelque peu effacés du paysage politique. A l’approche du vote, les autorités avaient en effet suspendu pour trois mois plusieurs formations. Sur cette liste : le Rassemblement du peuple de Guinée, l’Union des forces démocratiques de Guinée et le Parti du renouveau et du Progrès. Une suspension qui a par la suite impactée la sphère médiatique : les médias ont été interdits de donner la parole aux partis politiques dissous ou suspendus. Une directive donnée par la Haute autorité de la communication qui est finalement revenue sur sa décision.
MAMADI KANSAN DOUMBOUYA
Directeur régional de l’information et de la communication – Kankan
Guinée
Il vaut vraiment éviter de relayer des discours irrévérencieux, des propos qui sont de nature à diviser, à mettre le feu.
Mamadi Kansan Doumbouya, Directeur régional de l’information et de la communication – Kankan – Guinée
Un feu qui pourrait néanmoins se déclencher dès le 5 septembre. À partir de cette date, les Forces vives de Guinée appellent la population à se mobiliser massivement contre le projet de nouvelle Constitution. Une consultation qui a pour objectif selon elles, d’offrir “une présidence à vie” au président de transition, Mamadi Doumbouya.
