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Kenya : 6 milliards de shillings perdus à cause des manifestations

Suite aux violentes manifestations contre les hausses de taxes proposées dans le projet de loi de Finances 2024, le Kenya a enregistré des pertes estimées à 6 milliards de shillings, selon une déclaration du porte-parole du gouvernement le 18 juillet 2024. Une situation notamment attribuée à la fermeture d’entreprises causée par la vague de protestations survenue depuis le 18 juin 2024. Malgré des mesures d’apaisement, les manifestations se poursuivent dans le pays, les militants réclamant la démission du président William Ruto et des réformes pour lutter contre la corruption et la mauvaise gouvernance.

Après un mois de violentes protestations antigouvernementales contre les hausses de taxes proposées dans le projet de loi de finances 2024, le Kenya enregistre désormais des pertes économiques importantes. L’Autorité fiscale du Kenya (KRA) a révélé des pertes d’environ 6 milliards de shillings, selon une déclaration du porte-parole du gouvernement, Isaac Mwaura, le 18 juillet 2024. Une situation attribuée principalement à la fermeture d’entreprises causée par la vague de manifestations survenue depuis le 18 juin 2024.

Les craintes abondent selon lesquelles si les manifestations se poursuivent, l’économie aura également un impact négatif au cours de ce nouvel exercice financier. Nous nous retrouverons avec un énorme trou fiscal en raison du rejet du projet de loi de finances 2024 s’élevant à 346 milliards de shillings et du report des dépenses de l’année dernière en attente d’environ 220 milliards de shillings.

Isaac Mwaura, Porte-parole du gouvernement

Malgré des mesures d’apaisement prises par le président William Ruto à l’instar du limogeage de la quasi-totalité de son cabinet le 11 juillet 2024, du retrait du projet de budget 2024-2025, de la dissolution de 47 sociétés d’État et de l’ouverture d’un dialogue multisectoriel le 15 juillet, les manifestations se poursuivent notamment dans la capitale Nairobi, à Mombasa et Eldoret. Une partie de la population réclame la démission du chef de l’État kényan. Les manifestations ont déjà fait plus de 50 victimes, selon la Commission nationale des droits de l’homme. Le porte-parole du gouvernement a appelé les jeunes à cesser les contestations et à céder au dialogue avec le gouvernement.  

En tant que gouvernement, nous lançons un appel passionné à nos enfants et à nos jeunes pour qu’ils reconsidèrent leurs projets de manifestations puisque ce qu’ils réclamaient à grande voix a été accordé. Ces manifestations ont été infiltrées par des voyous dont le but est de déstabiliser la paix et la prospérité du pays. Le président et l’ensemble du gouvernement ont entendu vos voix fortes et claires et nous sommes prêts à répondre à vos préoccupations.

Isaac Mwaura, Porte-parole du gouvernement

Le 17 juillet 2024, la police kényane a interdit les manifestations dans le centre de Nairobi, en raison d’infiltrations criminelles. Les militants demandent des réformes pour lutter contre la corruption et la mauvaise gouvernance dans le pays. Le porte-parole du gouvernement a mis en garde contre une détérioration de l’économie du pays à mesure que les manifestations se poursuivent.

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