Suite à la démission du Premier ministre haïtien Ariel Henry, le déploiement des policiers kényans en Haïti a été mis en pause. Le Kenya s’apprêtait à envoyer 1 000 hommes dans le pays pour y prendre la tête d’une mission multinationale pour appuyer la police locale à faire face aux gangs qui créent de la terreur dans le pays.
Le 12 mars 2024, le Kenya a suspendu sa mission de police en Haïti après la démission du Premier ministre Haitien Ariel Henry. A cet effet, le déploiement des policiers kényans en Haïti a été mis en pause. Environ 1 000 hommes avaient été recrutés pour prendre part à cette mission multinationale en appuyant la police haïtienne pour faire face aux gangs.
Cette suspension est annoncée alors que le Kenya et Haïti ont signé, le 1er mars 2024, un accord pour l’envoi de policiers kényans dans l’île, gangrénée par les gangs. Cette signature avait été qualifiée de « dernière étape avant le déploiement » de la force internationale de maintien de la paix par les deux pays. Rappelons qu’en fin février 2024, cinq autres pays, dont le Bénin avec plus de 1 500 hommes, avaient notifié à l’ONU leur participation à la future mission. Les autres membres de cette mission sont les Bahamas, le Bangladesh, la Barbade et le Tchad.
Rappelons qu’en fin février 2024, cinq autres pays, dont le Bénin avec plus de 1 500 hommes, avaient notifié à l’ONU leur participation à la future mission. Les autres membres de cette mission sont les Bahamas, le Bangladesh, la Barbade et le Tchad.