Au Kenya, la lutte nationale contre les boissons illicites, les drogues et l’abus de substances lancée depuis le 23 février 2024 se poursuit. Le gouvernement a annoncé la fermeture de plusieurs établissements de production et de vente de boissons. L’objectif, éradiquer ce fléau qui tend à impacter le milieu scolaire.
Au Kenya, le gouvernement poursuit sa lutte contre l’alcool et les stupéfiants illicites sur le territoire. Le 25 mars 2024, le secrétaire du Cabinet de l’Intérieur, Kithure Kindiki, a annoncé la fermeture de 14 distilleries fabriquant des boissons toxiques et leurs infrastructures de production détruites. Le gouvernement a annoncé également la fermeture de plus de 15 000 points de vente d’alcool dans le pays.
“Nous avons pu fermer 16 500 établissements qui fonctionnaient avec des licences mais en violation de la loi sur le contrôle des alcools, et 6 500 établissements ont été traversés. Nous avons également fermé 12 100 établissements dans tout le pays qui fonctionnaient sans licence d’aucune autorité. Au total, ce sont donc 18 650 établissements qui ont été fermés.”
KITHURE KINDIKI, Ministre de l’Intérieur et de l’Administration nationale – Kenya
Le gouvernement kényan, qui a conscience de la prolifération de ce fléau auprès de la population, compte mettre en place une politique d’éradication à l’instar des autres politiques de lutte contre la criminalité et la grande délinquance. L’objectif est d’éloigner les produits illicites des écoles et établissements d’enseignement supérieur et technique.
“Nous avons fermé un certain nombre d’établissements qui vendaient des boissons alcoolisées sans licence, et nous avons également fermé un certain nombre d’établissements qui vendaient des boissons alcoolisées avec des licences mais qui opéraient à proximité d’établissements d’enseignement et d’autres lignes directrices interdites par la législation nationale, de sorte que cette campagne se poursuive .”
KITHURE KINDIKI, Ministre de l’Intérieur et de l’Administration nationale – Kenya
Depuis le 23 février 2024, la guerre contre les boissons illicites a été déclarée par le gouvernement. De nouvelles lois strictes pour lutter contre les drogues illicites et l’abus de substances seront soumises au Parlement en avril 2024.