La Banque africaine de développement (BAD) marque ses 60 ans avec un bilan impressionnant : plus de 6 500 projets financés et 77 milliards de dollars investis en dix ans. Sous la direction d’Akinwumi Adesina, la BAD œuvre pour améliorer l’accès à l’électricité, soutenir l’agriculture et faire face au changement climatique. Les États africains, avec à leur tête des leaders comme Alassane Ouattara, appellent à une coopération renforcée pour relever les défis liés aux crises, à la paix et au climat, tout en misant sur un développement durable et inclusif.
La Banque africaine de développement (BAD), après 60 ans d’existence, demeure un acteur central du développement en Afrique, grâce à ses investissements massifs dans les infrastructures et son engagement en faveur de l’intégration régionale. La vision de la BAD, comme souligné par son président, Dr Akinwumi Adesina, est de créer une Afrique plus prospère, où l’accès à l’électricité, aux infrastructures de transport et aux services de base serait une réalité pour tous les Africains. Les projets comme « Desert to Power », destinés à fournir de l’énergie à 250 millions de personnes, incarnent cette ambition.
Au cours des années, la Banque africaine de développement a donné naissance à différentes nouvelles institutions financières en Afrique. Cela inclut la Banque africaine d’import export Africa Fifty Shell de l’Afrique, la Facilité africaine d’appui juridique et la Compagnie d’assurance et de commerce africain, entre autres. Nous avons permis d’accroître la capacité financière de la Banque de développement ouest africaine, de la Banque de développement ouest africaine, de la Banque du commerce et du développement et de la Banque de développement d’Afrique australe.
Akinwumi Adesina, Président de la BAD
Les États africains encouragent la vision de la Banque africaine de Développement, appellent à des investissements accrus dans des secteurs clés tels que l’agriculture, la lutte contre le changement climatique et la paix. Le président ivoirien Alassane Ouattara souligne l’importance pour la BAD de continuer à jouer un rôle actif face aux crises, telles que les conflits et les inondations, qui freinent le développement de la région.
Dans notre continent, nous avons de graves inondations, nous avons de nombreuses guerres, nous avons également la faim dans plusieurs pays et cela veut dire que la gouvernance continentale n’est pas au niveau de la performance de la Banque africaine de développement. Je pense que la Banque doit faire encore plus dans ce domaine et encourager les secteurs encore plus pour endiguer ce phénomène, que ce soit dans le domaine du climat, dans le domaine de l’agriculture comme vous le faites, mais également pour la recherche de la paix et de la démocratie.
ALASSANE OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire
En réponse à ces défis, la Banque africaine de Développement, avec le soutien de ses États membres, a su mobiliser des ressources financières importantes. Depuis sa création, elle a investi dans plus de 6 500 projets, avec des impacts tangibles sur la qualité de vie des populations. Au cours de la dernière décennie, l’institution a canalisé 77 milliards de dollars vers divers projets, confirmant son statut de premier bailleur de fonds multilatéral du continent.
Depuis sa création en 1964, la Banque africaine de développement a été un moteur essentiel de la transformation économique et sociale du continent africain. En accompagnant les pays membres dans leurs efforts pour réduire la pauvreté, améliorer les infrastructures et renforcer la résilience économique. La BAD a également joué un rôle déterminant en facilitant l’intégration des économies africaines aux chaînes de valeur régionale et mondiale.
NIALE KABA, Présidente du Conseil des gouverneurs de la BAD
Cependant, malgré ces réussites, la BAD et les États africains reconnaissent qu’il reste encore du chemin à parcourir. L’Afrique continue de faire face à de nombreux défis, mais avec des initiatives audacieuses et une coopération renforcée, l’objectif d’une Afrique intégrée, prospère et en paix semble de plus en plus atteignable.
