L’Organisation internationale de la Francophonie joue un rôle primordial dans la promotion de la coopération entre les pays africains. L’un des défis les plus pressants auxquels le continent est confronté aujourd’hui est l’autonomisation des jeunes. Avec une population jeune qui représente près de 60 % de la population continentale, l’Afrique est à un tournant crucial. Les opportunités offertes à cette génération vont déterminer non seulement leur avenir, mais également celui du continent tout entier.
Le chômage des jeunes représente un défi majeur en Afrique. Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), le taux de chômage des jeunes en Afrique était de 12,7 % en 2022. Plus de 20 millions de jeunes en âge de travailler sont sans emploi, ce qui entrave le développement économique de l’Afrique. Face à des enjeux socio-économiques majeurs, la coopération entre l’Afrique et l’Organisation internationale de la francophonie, (l’OIF) se concentre sur l’autonomisation des jeunes, un défi essentiel pour garantir un avenir prospère et durable sur le continent.
“Nous voulons que nos états, et que les autres acteurs, la société civile, le monde universitaire et le monde des affaires comprennent que la jeunesse est au centre de nos activités et j’espère de la préoccupation des chefs d’État et gouvernement et déprogramme précis pour que la jeunesse soit la priorité de nos programmes.”
Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie – Rwanda
L’Afrique a la population la plus jeune du monde. Pour les 400 millions de jeunes âgés de 15 à 35 ans, le chômage et le manque d’opportunités exacerbés par la crise mondiale menacent leur présent et leur avenir. L’Afrique peine à fournir suffisamment d’emplois à ses jeunes, avec un taux de croissance économique faible de seulement 2,5% en 2023.
“L’emploi des jeunes par rapport à l’innovation, la formation des jeunes. Nous pensons qu’il y a un grand effort à faire dans ce sens pour les pays africains. Nous avons besoin de solidarité, une solidarité à gente, qui puisse permettre aux jeunes de pouvoir se former, de pouvoir aussi se mouvoir dans l’espace francophone.”
Yassine FALL, Ministre des Affaires étrangères – Sénégal
60% de la population africaine a moins de 25 ans, ce qui exerce une pression énorme sur la nécessité de créer des emplois. Alors que 10 à 12 millions de jeunes entrent sur le marché du travail chaque année, seuls 3,1 millions d’emplois sont disponibles. De nombreux jeunes se retrouvent donc au chômage. Selon un rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT), 9,4 millions de jeunes sont à la recherche d’opportunités professionnelles, soit un taux de 8,9%.
“Une organisation aussi très orientée vers notre jeunesse qui est aussi à la fois un atout et dans lequel nous devons nous impliquer et c’est pour cela que le thème créer. Il nous fait entreprendre était extrêmement pertinent. Nous sortons du huis clos avec les jeunes. Les chefs d’État et de gouvernement ont pu dialoguer avec les attentes des jeunes, afin de trouver des solutions concrètes, et particulièrement qui nous concerne sur leur employabilité”
Françoise Remarck, Ministre de la Culture et de la Francophonie – Côte d’Ivoire
L’autonomisation des jeunes africains est une nécessité pour assurer un avenir meilleur et plus stable pour le continent. Grâce à la coopération dynamique entre l’Afrique et l’OIF, il est possible de relever ce défi en investissant dans le potentiel inestimable des jeunes. Stabiliser et dynamiser cette génération peut non seulement transformer des vies individuelles, mais également propulser l’Afrique vers un développement durable et inclusif. La route est semée d’embûches, mais avec une volonté collective, un avenir prometteur est à la portée de main.
