La digitalisation des services financiers permettant la simplification des processus, la réduction des coûts et le renforcement de la sécurité s’est considérablement accrue ces dix dernières années en Afrique. La technologie mobile et internet ont permis aux populations africaines non bancarisées de bénéficier d’un accès plus facile aux services financiers tels que les transferts d’argent, les paiements et les investissements. Pour de nombreuses personnalités africaines, la digitalisation des services financiers occupe une place importante dans le développement des économies africaines.
Selon la Banque africaine de développement, l’utilisation des services financiers numériques pourrait augmenter le PIB de tous les marchés émergents d’ici à 2025, soit un total de 3,7 billions de dollars. Un PIB qui pourrait créer jusqu’à 95 millions de nouveaux emplois dans tous les secteurs de l’économie, d’ augmenter la productivité globale et les niveaux d’investissements et de réduire les fuites des dépenses publiques.
Il faut que ces plateformes soient sécurisées, elles le sont pour la plupart du temps il faut que ces plateformes soient autorisées, elles le sont dans certains pays il faut que ces plateformes soient efficaces, elles le sont parfois donc tout est réunis pour que tous les états membres en Afrique se plongent dans ce secteur pour que l’on puisse quand même réglementer et assurer aussi la sécurité des transactions pour le client c’est à dire pour l’ usager mais aussi pour le secteur financier dans son ensemble parce que aussi il faut pas créer des risques importants sur le secteur financier.
AMADOU CISSE , Directeur exécutif de l’Institut africain pour les transferts de fonds
Selon les chiffres, le taux moyen de pénétration d’ internet en Afrique s’élevait à 43 % en 2022 contre 42 % l’année précédente. Une tendance en hausse qui favorise la digitalisation des services financiers. Parce qu’elle simplifie les processus financiers, aide à réduire les coûts et renforce la sécurité, la digitalisation permet aux institutions financières d’offrir de nouveaux services aux consommateurs, et réduit par ailleurs les risques. Elle offre également aux usagers une plus grande efficacité et transparence dans les transactions financières.
Nous parlons aujourd’hui d’innovation et les nouvelles technologies nous facilitent cette innovation donc il y va de soi que quand on fait le calcul aujourd’hui en termes de digitalisation d’abord le niveau de digitalisation même de l’administration africaine est bas un effort est entrain d’être fait au niveau de chaque pays évidemment pour réduire ces taux, réduire ces commissions prises sur les transferts nous pensons que la digitalisation a un apport plus qu‘important.
ROBERT DUSSEY, Ministre des Affaires étrangères Togo
La numérisation des services financiers devenant une tendance croissante sur le continent, permet aux entreprises d’en tirer profit et d’accroître leur productivité. Cependant, selon de nombreuses personnalités africaines des d’efforts restent à faire notamment en matière de réduction du taux de transferts qui s’élève à 8% pour l’Afrique, un taux qui selon elles, irait à l’encontre des objectifs de développement durable de l’agenda 2063 de l’Union Africaine.