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La ZLECAF engagée à stimuler la croissance économique du continent africain

L’ancien secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon constatait, de manière générale, que l’Afrique prend en main les défis auxquels elle est confrontée, notamment le chantier de la paix. Le NEPAD, le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique, que les dirigeants africains ont adopté en 2001, définit les priorités principales du continent dans les domaines politique, économique, social et de la sécurité et donne « plus de voix et de responsabilité à l’Afrique dans le choix de ses politiques économiques et sociales ». Une transformation qui devrait faciliter une meilleure coordination des efforts de sécurité et de développement, mais qui bute sur des relents insécuritaires disséminés à travers le continent. Pour les dirigeants, l’heure est à la promotion de la paix, à travers des solutions internes qui passent  par un engagement collectif.

Dans le souci de l’Afrique de trouver des voies qui mènent à la paix dans ses différents pays, le continent a créé, en 2002, l’Union africaine née de la refonte de l’Organisation de l’unité africaine. L’institution a depuis mis en place une série d’institutions et de mécanismes visant à prévenir et à gérer les conflits. Parmi elles, le Conseil de paix et de sécurité, un groupe comprenant de hauts dignitaires et plusieurs opérations de maintien de la paix de l’UA. Une force africaine de réserve de maintien de la paix se met également en place. Son objectif: endiguer les différentes entorses à la paix qui minent la vie des populations ;comme le relève le président du Nigéria Muhammadu Buhari, présent à la 3ème édition de la conférence africaine pour la paix.

Nos forces armées et celles de nos partenaires des nations réunies autour de la task force constituées du Tchad, du Niger, du Cameroun, de la république du Bénin et du Nigéria, continuent de démontrer une grande vibration pour sauvegarder notre liberté collective.

Muhammadu Buhari , Président de la République Nigéria

Ces dernières années ont été le témoin d’une  évolution rapide du terrorisme et de l’extrémisme violent sur tout le continent africain. Les pays africains ont affronté de face des fléaux, en répondant aux niveaux régional, sous-régional et national, bien que leurs politiques n’aient pas endigué cette vague de terrorisme et que leurs mesures prises à l’encontre de ce dernier peuvent ne pas avoir d’impact positif durable, s’ils ne sont pas bien organisés et s’ils n’ont pas un cadre d’actions clairement défini. D’où l’appel du président rwandais Paul Kagame, à la tribune de la conférence africaine pour la paix.

Comme pays, nous avons fait un choix délibéré pour contribuer au contre-terrorisme et la reconstruction post-conflits dans notre continent. Nous vivons dans un monde hyper globalisé et interconnecté. Il n’ y a pas, du fait des réalités de ce combat, un seul angle pour faire face à cette lutte. 

Paul Kagame, Président de la République Rwanda

Le terrorisme prive les jeunes de leur vie et de leurs perspectives, de leur présent comme de leur futur. L’enjeu de la lutte contre le terrorisme est donc aussi important pour les jeunes que pour quiconque. Nous devons concevoir des moyens pratiques et novateurs de les aider à faire connaître leurs préoccupations et à y répondre, ainsi qu’à protéger leurs pairs et leurs communautés. » Les mots du chef du Bureau du Secrétaire général adjoint à la lutte contre le terrorisme, Sevil Alirzayeva, prononcés en 2012 au cinquième Forum mondial sur le dialogue interculturel à Bakou, continuent d’interpeller Pamela Audrey Derom, la vice présidente de l’Union panafricaine de la jeunesse et ambassadrice de la paix.

La paix que nous cherchons, il est important de pouvoir la conjuguer, la chercher avec les femmes, avec les jeunes, mais aussi avec les religieux, puisque nous devons avoir un seul langage. Nous devons travailler main dans la main pour que nous puissions retrouver cette paix tant recherchée et tant voulu par tous.

Pamela Audrey Derom, Vice-présidente de l’Union panafricaine de la jeunesse

Dans les années 90, les attaques terroristes en Afrique étaient plus ou moins épisodiques, essentiellement liées à des contextes nationaux relativement bien définis. Mais aujourd’hui, l’apparition de groupes tels que Boko Haram au Nigéria et la propagation des attaques des Chabab somaliens au Kenya et en Ouganda font du terrorisme une menace sécuritaire de première importance pour l’Afrique. Seul un engagement collectif semble à même d’endiguer cette spirale.   

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