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L’Afrique vise de développer sa production agricole pour générer 1000 milliards USD par an d’ici 2030

Co-organisé par le Sénégal et la Banque africaine de développement, le Sommet de Dakar 2 vise à « libérer le potentiel de production alimentaire » du continent. Durant trois jours, une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement, accompagnés de plusieurs experts dans leurs délégations, ont tablé sur les possibilités d’une Afrique autonome sur le plan de l’agriculture.

Comment nous considérer comme hommes libres alors que nous dépendons pour vivre des produits d’autrui ? L’interrogation a marqué l’allocution du président de la Commission de l’Union africaine au Sommet de Dakar 2 sur l’Agriculture. Pour Moussa Faki Mahamat, les défis liés à la souveraineté alimentaire sur le continent devraient être l’âme de la nouvelle libération, de l’indépendance alimentaire des fluctuations des marchés et cours céréaliers. Avec 65 % des terres arables du monde, le continent, conscient de la nécessité de remodeler son agriculture, veut passer à l’action. Le président de la Commission de l’Union africaine propose ainsi quelques réflexions pour réaliser l’objectif vital lié à une Afrique autosuffisante.

Dans le temps africain actuel, la souveraineté alimentaire et nutritionnelle devrait être l’âme de notre nouvelle libération des dépendances alimentaires, des fluctuations du marché et des prix des céréales. Comment pouvons-nous nous considérer comme des hommes libres si nous dépendons de la nourriture qui vient d’ailleurs.

Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’UA

Pour arriver à nourrir l’Afrique, la Banque africaine de développement, qui appuie les gouvernements et diverses institutions, compte sur la levée des obstacles au développement agricole, en accompagnant avec des d’investissements nouveaux. Ce qui permettrait de porter la production agricole de l’Afrique de 280 milliards de dollars par an à 1000 milliards de dollars d’ici 2030. Investir dans l’augmentation de la productivité agricole, soutenir les infrastructures, les systèmes agricoles adaptés au climat, avec des investissements du secteur privé tout au long de la chaîne de valeur alimentaire, peut selon l’institution, aider à faire de l’Afrique un grenier pour le monde. Le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, en est convaincu. 

Aidez-nous à empêcher que la tête des enfants ne tombe sur le côté. En effet, une nation bien nourrie est bien plus productive et seul un continent bénéficiant d’une sécurité alimentaire peut se développer avec fierté, car il n’y a pas de fierté à demander de la nourriture. Nous devons élever la barre et nos ambitions. Nous devons nous lever et dire qu’il est temps de nourrir l’Afrique.

Akinwumi Adesina, Président de la BADNigéria

Comment nourrir l’Afrique? C’était la question au cœur des échanges du sommet de Dakar 2 sur sur l’alimentation en Afrique et son «énorme potentiel». Au cours de la rencontre axée sur l’action, les dirigeants présents à Dakar du 25 au 27 janvier, entendent mettre en cohérence les ressources gouvernementales, les partenaires au développement et le financement du secteur privé pour libérer le potentiel alimentaire de l’Afrique, avec l’appui de la Banque africaine de développement, co-organisatrice de l’événement. Macky Sall, président du Sénégal et hôte de l’événement, s’est montré très enthousiaste à l’idée d’une Afrique agricole forte.

Nous sommes confrontés à une crise sans fin. Il faut noter qu’il y a la voie des problèmes de l’Afrique qui nous maintient dans le statu quo d’une agriculture qui continuera à nous exposer à l’insécurité alimentaire fortement dépendante des aléas climatiques, mais il y a aussi la voie des solutions de l’Afrique qui nous place dans la perspective d’une agriculture moderne et nous conduit vers la résilience pour la souveraineté alimentaire

Macky Sall, Président de la RépubliqueSénégal

Les défis liés à la souveraineté alimentaire sur le continent passent également par un maillon important à savoir le secteur privé. Présents au sommet de Dakar 2 sur l’Agriculture, les acteurs du secteur privé s’engagent à développer des chaînes de valeur performantes. Les gouverneurs des banques centrales et les ministres des Finances s’engagent eux à élaborer des dispositifs de financement pour la mise en œuvre des pactes pour l’alimentation et l’agriculture, en collaboration avec les ministres responsables de l’agriculture, ainsi qu’avec les acteurs du secteur privé, y compris les banques commerciales et les institutions financières.

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