L’industrie manufacturière représente 10% du PIB continental africain. L’Afrique vise à augmenter les revenus de sa production manufacturière de 322 milliards de dollars d’ici à 2025 pour répondre à la demande intérieure croissante. Une transformation structurelle est nécessaire pour atténuer les effets négatifs de la mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine, comme l’augmentation des disparités de revenus et du chômage. La Zlecaf, en stimulant la croissance durable, pourrait réduire les inégalités de revenus pour 50 millions de personnes, générant des gains allant jusqu’à 9 % d’ici 2035. Grâce au Plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique et à l’impact de la Zlecaf, les exportations intra-africaines devraient augmenter jusqu’à 50 à 70 milliards de dollars d’ici 2025.
En Afrique, développement économique et nouveaux modèles d’industrialisation sont liés, selon l’Agenda 2063 de l’Union africaine. L’industrie manufacturière représente 10% du PIB continental, révèlent des chiffres officiels. l’Afrique pourrait accroître sa production manufacturière de 322 milliards de dollars d’ici à 2025, en répondant à la demande intérieure croissante.
Nous allons réellement proposer une étude élargie, qui examinera de manière systématique la question du développement des chaînes de valeur. Un certain nombre de produits ont donc été identifiés, des questions relatives à l’agro-industrie, au transport, aux engrais, au ciment et à l’exploitation minière. Il s’agit là de quelques-uns des domaines clés dans lesquels il existe un énorme potentiel d’exploitation des opportunités de commerce et d’investissement.
Albert MUCHANGA, Commissaire de l’UA pour le Développement économique, le Commerce
La transformation structurelle est présentée comme une nécessité afin de réduire certains effets néfastes de la mise en place de l’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine, tels que l’augmentation des disparités de revenus et du chômage. En stimulant la croissance durable, la ZLECAf pourrait générer des gains de revenus allant jusqu’à 9% d’ici 2035 en réduisant les inégalités de revenus pour 50 millions de personnes.
Pour l’Afrique, le problème est la population, la population est très grande pour que nous puissions garantir cela et à l’heure actuelle, l’Afrique a le PIB par habitant le plus bas du monde. L’Afrique a le plus faible niveau de croissance économique, donc pour augmenter le PIB par habitant, nous avons besoin d’un niveau très élevé de croissance économique soutenue sur une période de 40 à 50 ans.
Albert MUCHANGA, Commissaire de l’UA pour le Développement économique, le Commerce
Grâce au Plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique et l’impact de la ZLECAf, la stimulation des exportations intra-africaines devrait atteindre environ 50 à 70 milliards de dollars d’ici 2025. Le continent a maintenu sa croissance, avec une hausse de 3,9 % de son PIB et une augmentation de 20,9 % de son commerce de marchandises en 2022, au dessus de la moyenne mondiale de 12 %, selon un rapport d’Afreximbank.
