L’hymne officiel de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) a été validé le 10 mai 2025 à Bamako. Initié par les Chefs d’État du Mali, du Burkina Faso et du Niger, ce nouvel hymne incarne les valeurs clés de la Confédération. Il sera prochainement présenté au président en exercice de l’AES, le général d’armée Assimi Goïta.
Un nouvel élan symbolique pour la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) : l’hymne de l’AES a été officialisé vendredi 10 mai 2025 à Bamako la capitale malienne, un mois après le lancement d’un concours pour sa création. Après le logo et le drapeau, les trois Chefs d’Etat de la Confédération avaient mandaté les ministères de la Culture des trois pays de doter le Mali, le Burkina Faso et le Niger d’un hymne.
Il y a un peu plus d’un mois de cela, à la demande du Mali qui assure la présidence de la confédération de l’AES, à la suite de la devise du drapeau et du logo, il a été demandé à chaque état membre de proposer, en prélude à cette réunion, un projet d’hymne, accompagné d’une mélodie. Notre espace a examiné à la loupe et mis en exergue d’un hymne court et facile d’accès.
Abdourahamane Amadou, Ministre des Transports et de l’Aviation civile – Niger
Le nouvel hymne de l’AES incarne les valeurs fondatrices de la Confédération : souveraineté, patriotisme, solidarité, fraternité, loyauté, unité, résilience, bravoure, travail et développement endogène. L’œuvre sera prochainement présentée au président en exercice de l’AES, le général d’armée Assimi Goïta.
Chaque mot évoqué évoque nos valeurs essentielles qui sont la liberté, la paix et le respect. Ensemble donc, chantons, c’était avec fierté et détermination en célébrant seulement la victoire de nos peuples et la victoire de l’AES.
Bètamou Fidèle Aymar Tamini, Secrétaire général du ministère de la Culture – Burkina Faso
Depuis sa transformation de simple alliance à Confédération en juillet 2024, l’AES multiplie les gestes symboliques pour renforcer son assise politique et son identité institutionnelle. Après l’annonce de son retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) en janvier 2024, les trois États membres ont engagé une dynamique d’autonomisation politique et sécuritaire, marquée par la création d’un passeport commun en janvier 2025, d’un drapeau, d’un logo officiels en février et la préparation de la mise en place d’une force conjointe.