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Le Congo veut stimuler sa croissance économique grâce à son Programme National de Développement

La République du Congo poursuit ses réformes pour attirer plus d’investissements étrangers. Bien que stables ces dernières années, les flux d’investissements directs étrangers ont baissé en raison de la pandémie du Covid 19. Avec son Programme National de Développement qui repose sur six secteurs prioritaires notamment le numérique, l’agriculture, l’industrie, les zones économiques spéciales, le tourisme et l’immobilier, le gouvernement s’est fixé pour objectif de stimuler la croissance économique, de diversifier les secteurs clés et d’attirer des investissements nationaux et étrangers.

Le Congo attire des investissements étrangers grâce à ses ressources naturelles abondantes notamment le pétrole, le minerai de fer, le potassium. A travers son Programme national de Développement (PND) 2022-2026, le pays s’est fixé pour objectif de promouvoir un climat propice à l’investissement, de diversifier l’économie et de créer des opportunités pour le développement durable.

“Nous avons des opportunités, c’est la première chose. Il y a des opportunités dans pratiquement tous les secteurs. Nous avons, je vous ai dit tout à l’heure, un plan national de développement qui a identifié six secteurs prioritaires. L’agriculture qui inclut l’élevage, la pisciculture, le tourisme, l’industrie, les zones économiques spéciales, la promotion immobilière et l’économie numérique.”

ANNICK PATRICIA MONGO, Directrice générale de l’Agence de promotion des investissements

Le Congo a aussi pour objectif d’attirer davantage d’investisseurs étrangers dans des secteurs tels que l’énergie, les transports, les mines grâce aux partenariats public-privé. Avec un chiffre d’affaires global de plus de 4611,8 milliards de francs CFA, ce secteur joue un rôle essentiel dans les investissements du pays. Il entend relever des défis tels que la modernisation de la réglementation de la concurrence et la création d’une autorité nationale indépendante.

“Tout d’abord, notre premier défi, c’est de gagner plus de parts de marché sur le territoire congolais. Le second serait d’investir dans des domaines porteurs au Congo afin de diversifier notre activité. Et le troisième serait de nous exporter vers d’autres pays en Afrique.”

DIDACE MOUGANY, Directeur général de MC-Moug ServicesCongo

Selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), en 2023, les investissements directs étrangers vers la République du Congo ont été estimés à 626 millions de dollars, contre 325,9 milliards de Fcfa en 2022, soit une hausse de 17%. Les flux d’IDE quant à eux, sont restés stables entre 2021 et 2022 à 532 millions de dollars.

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