Le Groupe d’action financière (GAFI) a officiellement retiré le Mali de sa liste grise, saluant les progrès réalisés par le pays en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Cette décision intervient après quatre années de réformes soutenues. Le retrait marque une étape majeure pour le Mali dans le renforcement de la transparence financière et de la coopération internationale.
Le Mali n’est plus soumis à la surveillance renforcée du Groupe d’action financière (GAFI). Le pays a été officiellement retiré de la liste grise, une reconnaissance de ses efforts soutenus dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Le GAFI a toutefois recommandé au Mali de poursuivre sa collaboration avec le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest afin de consolider et maintenir les avancées réalisées dans ce domaine.
On peut déjà comprendre que dès que le pays a été inscrit sur cette liste, le Mali a entrepris un certain nombre de réformes pour permettre au pays de sortir de cette situation parfois très contraignante du point de vue de l’attractivité des investissements au plan international.
Aboudramane COULIBALY, Analyste économique
Après quatre années de surveillance renforcée, le GAFI a salué les progrès significatifs du Mali dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Depuis 2021, le pays a déployé un vaste programme de réformes, incluant 27 actions correctives, la rédaction de dix rapports d’évaluation, et l’accueil d’une mission d’inspection internationale à Bamako en avril 2025.
Cette décision paraît salutaire. Elle permettra au pays d’être plus attractif en matière de mobilisation de fonds. Elle permettra également de renforcer la crédibilité de son système financier. Déjà le pays est dans une dynamique de réformes institutionnelles. Donc une telle décision va permettre au pays de renforcer ses capacités attractives et opérationnelles en matière de recherche de financement.
Aboudramane COULIBALY, Analyste économique
La sortie du Mali de la liste grise du GAFI pourrait relancer son attractivité économique. L’inscription sur cette liste avait contribué à freiner les flux d’investissements directs étrangers (IDE). En 2024, le pays a attiré 312 millions USD d’IDE, contre 384 millions en 2020, selon le FMI. Les autorités maliennes misent désormais sur cette évolution pour restaurer la confiance des investisseurs et stimuler la reprise économique.