Au Niger, le gouvernement de transition dénonce les agissements qu’il juge “perfides” du Secrétaire général de l’ONU António Guterres pour avoir empêché la participation de ses délégués à l’Assemblée générale des Nations unies. Pour les autorités nigériennes, le patron de l’Onu a plutôt accédé à la demande de l’ex-ministre des Affaires étrangères Hassoumi Massaoudou, actuellement poursuivi pour complot et atteinte à la sûreté de l’Etat.
Pour avoir refusé de prendre acte de la liste officielle des délégués du Niger à la 78 assemblée générale de L’ONU, le gouvernement de transition au Niger accuse le Secrétaire général de l’ONU António Guterres “d’agissements perfides”, qui sont de sorte à saper tout effort de sortie de crise dans le pays. Le Secrétariat des Nations Unies avait reçu des demandes à la fois du gouvernement déchu du président nigérien Mohamed Bazoum et de la Présidence de transition dirigé par le général Abdourahmane Tchiani , pour permettre à leurs représentants respectifs de s’exprimer lors de la réunion annuelle des dirigeants mondiaux de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Le conseil national pour la sauvegarde de la patrie CNSP et le gouvernement de la république de Niger, prennent à témoin la communauté nationale et internationale, quant aux agissements, perfides, du secrétaire général de l’organisation des Nations unies, Antonio Guterres, qui sont de nature à saper, tout effort de sortir de crise de notre pays, le Niger. en effet, avec la complicité de la France et de deux chefs d’État francophone de la CEDEAO, le secrétaire général des Nations unies s’est fourvoyé dans l’exercice de sa mission, en faisant obstacle à la pleine participation du Niger, aux travaux de la 78e session de l’assemblée générale de l’ONU
Colonel Major Amadou Abdramane, Porte-parole du CNSP – Niger
Deux mois après le coup d’État qui a renversé le président nigérien, Mohamed Bazoum, le Niger vit sous les sanctions économiques ouest-africaines imposées depuis le 30 juillet 2023. Les prix des denrées alimentaires sont en hausse à cause de l’embargo. Un sac de riz de 25 kg importé coûte désormais 14.500 francs CFA contre 11.500 avant les sanctions.
La république du Niger récuse et dénonce avec force, cette ingérence manifeste de monsieur Guterres dans les affaires intérieures d’un État souverain. Cette manœuvre de sape participe d’une logistique de privatisation, des relations diplomatiques consistant à un deal cynique et entre copains pour faire taire la voix de la vérité et du bon sens, au détriment du Niger et de son peuple.
Colonel Major Amadou Abdramane, Porte-parole du CNSP – Niger
Les effets du blocus, avec la fermeture des frontières avec le Bénin, ont un impact sur les stocks de médicaments, dont l’essentiel des commandes transitent par le port de Cotonou au Bénin, qui génère 80% du fret du Niger.