Avec son adhésion au G20, l’Union Africaine porte haut les défis du continent notamment ceux liés au changement climatique. L’Union Africaine, à travers le Parlement panafricain, en plus de se prononcer en faveur d’une loi modèle sur le changement climatique, invite tous les gouvernements au respect des engagements financiers liés aux variations climatiques car il en va de l’avenir de plus d’un milliard d’Africains.
De toutes les régions du monde, c’est l’Afrique qui subit le plus les effets néfastes du changement climatique. Qu’il s’agisse de vagues de chaleur plus fréquentes et plus longues, de sécheresses, d’inondations ou de cyclones, ces phénomènes affectent des millions d’Africains et menacent leurs moyens de subsistance. Dans le cadre du G20, l’Union Africaine, par l’intermédiaire du Parlement panafricain, réitère son engagement à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.
En ce qui concerne la transition des énergies fossiles aux énergies durables, abordables et propres, le parlement panafricain est en train d’adopter une loi modèle afin d’assurer la pleine participation des peuples africains au développement économique et à l’intégration du continent.
Ashebir Gayo, Président par intérim du Parlement panafricain – Éthiopie
Selon le Parlement panafricain, l’Afrique a besoin d’une loi modèle sur le changement climatique. Cette loi, qui servira de modèle pour la transition, devra répondre à un certain nombre de questions, dont le moyen d’accélérer la transition énergétique sans perturber les différentes économies; ainsi que les voies pour tirer parti de l’abondance et de la compétitivité des énergies renouvelables.
Il sera question de réfléchir sur le développement des marchés régionaux africains pour tirer partie des énergies renouvelables et la répartition équitable des ressources énergétiques pour parvenir à un accès universel.
Ashebir Gayo, Président par intérim du Parlement panafricain – Éthiopie
Au cours de la décennie, plusieurs solutions liées au financement climatique ont été adoptées sans exécution, entre autres le financement annuel de 100 milliards de dollars destiné aux pays en développement.
Je voudrais profiter de cette occasion pour appeler la communauté mondiale à agir de toute urgence pour réduire les émissions de dioxyde de carbone et tenir ses promesses passées en soutenant le continent dans la lutte contre le dérèglement climatique en particulier pour accélérer tous les efforts visant à réduire les émissions afin de s’aligner sur les objectifs énoncés lors de l’accord de Paris
Ashebir Gayo, Président par intérim du Parlement panafricain – Éthiopie
En 2022, le rapport sur l’état du climat en Afrique indique que 110 millions de personnes ont été directement touchées par les aléas météorologiques. Ils ont plus de répercussions en Afrique non seulement parce que de nombreux pays sont situés dans les zones les plus chaudes de la planète comme le Kenya, le Soudan, mais aussi en raison des conflits qui les affectent, de leur dépendance à l’agriculture pluviale et d’une capacité plus faible à gérer les risques. Pour l’Union Africaine, le changement climatique exige ainsi une action urgente et concrète de la part de toutes les nations pour réduire la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.