Le 23 mai 2023, s’est tenu le 4ème atelier du Centre international de l’Union africaine pour l’éducation des filles et des femmes (Union africaine CIEFFA). Réunis par Le Centre international de l’Union Africaine pour l’éducation des filles et des femmes, cet atelier a été l’occasion pour les parlementaires panafricain de l’Union africaine de revoir les défis persistants quant à la scolarisation des enfants africains et de se pencher particulièrement sur les problèmes qui empêchent les filles et les femmes d’accéder à l’éducation.
En Afrique, bien que des politiques éducatives soient instaurées chaque année pour faciliter et améliorer les conditions d’accès à l’éducation, notamment à travers la mise en oeuvre de la stratégie 2016-2025 de l’Union Africaine pour l’éducation sur le continent (CESA 16-25), plus de 258 millions d’enfants et près de 60 % des jeunes âgés d’environ 15 à 17 ne sont pas scolarisés, selon l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Pour garantir l’éducation des jeunes et améliorer le développement, le Parlement Panafricain a fait de l’accès universelle à l’éducation, une priorité.
» Le président Nelson Mandela a toujours démontré que l’éducation est très importante pour l’évolution de toute société ou personnes. Il est même encore plus indispensable dans l’élévation des plus marginalisés dans la société comme les femmes et les filles »
Fortune Z. CHARUMBIRA, Président du parlement panafricain
D’après l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, moins de 40 % des filles en Afrique subsaharienne achèvent leur scolarité secondaire et près de quatre millions d’enfants et de jeunes réfugiés ne sont pas scolarisés. Une situation exacerbée par la recrudescence des conflits dans plusieurs régions du continent. Pour pallier le problème, le Parlement panafricain plaide pour un financement stratégique et des investissements dans les infrastructures technologiques et de sécurisation du chemin de l’école, notamment dans les zones rurales. L’institution panafricaine appelle également au renforcement des actions de lutte contre les stéréotypes sur le continent.
« Il ya un besoin urgent d’investir dans l’éducation des filles et des femmes dans les pays membres de l’union africaine afin de promouvoir entièrement les aspirations 6 de l’agenda 2063 de l’union africaine qui a pour but de créer une afrique qui compte sur le potentiel offert par le peuple africain et plus particulièrement par les femmes et les jeunes tout en favorisant le bien être des enfants »
Simone Yankey-Ouattara, Chargée des politiques pour l’éducation des filles – UA
Au vue de ses réalités, les parlementaires panafricains et le Centre international de l’Union africaine pour l’éducation des filles et des femmes (Union africaine CIEFFA) se sont de nouveau engagés à poursuivre leur collaboration pour pousser à la mise en œuvre de la campagne #Africa Educates Her au niveau national. Cette campagne vise à sensibiliser aux problèmes qui empêchent les filles et les femmes d’accéder à l’éducation.
« Chers parlementaires, il est de Notre devoir en tant que représentant des peuples de veiller et exhorter nos gouvernement à mettre rapidement en oeuvre ce qui est contenu dans l’agenda 2063 afin d’améliorer la vie des personnes que nous representing »
Amina SOUNA, Niger – Présidente de la Commission su l’Éducation au parlement panafricain
Selon l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, le développement de l’Afrique passe une optimisation du potentiel de ses populations, notamment celles des femmes et des jeunes. Ainsi pour une Afrique prospère, le parlement panafricain s’engage pour un accès à l’éducation pour tous. L’éducation est la pierre angulaire du développement et un moteur essentiel de la stabilité, de la cohésion sociale et de la paix.
