Au Rwanda, plusieurs efforts ont été mobilisés ces dernières années dans le domaine de la santé et le pays ambitionne de devenir un hub du tourisme médical dans la région. Mais pour commencer, le pays investit massivement dans l’amélioration du système de santé national à tous les niveaux. Le pays a par exemple réussi à réduire le taux de mortalité maternelle et infantile de 80% entre 2000 et 2020.
“Nous avons initié plusieurs projets de recherche pour diminuer la mortalité maternelle et infantile, des projets qui commencent depuis les consultations prénatales jusqu’au moment de l’accouchement et le suivi d’après, en particulier pour les bébés prématurés.”
Jules NDOLI, Chargé de l’éducation et de la recherche au CHUB – Rwanda
A part l’acquisition des équipements derniers cris en services de néonatologie dans des hôpitaux de référence, le Rwanda a mis un accent sur la sensibilisation aux méthodes modernes du planning familial car, tout part de là selon les spécialistes.
“On essaie de voir comment, à partir de la consultation, on peut préparer les femmes enceintes aux méthodes contraceptives car cela permet de réduire les naissances rapprochées. Car plus vous avez des naissances rapprochées, plus les enfants sont fragiles et plus il y a des problèmes de malnutrition et plus la mère n’a pas le temps de récupérer et donc, elle est exposée à des complications notamment les complications post-opératoires.”
Jules NDOLI, Chargé de l’éducation et de la recherche au CHUB – Rwanda
“En ce qui concerne l’utilisation des méthodes contraceptives modernes, nous avons eu des résultats satisfaisants à plus de 85% mais ça n’a pas été facile. Cela demande du temps pour sensibiliser et apprendre aux gens comment ça fonctionne. Nous avons la chance aussi d’avoir plusieurs centres et postes de santé qui dispensent ces services tout près de la population.”
Yvette MUKUNDWA, Directrice des soins infirmiers à l’hôpital de Kibirizi – Rwanda
Tous ces efforts ont fait qu’en 20 ans, le Rwanda a diminué de 80% le taux de mortalité infantile. De 45/1000, le pays compte réduire la mortalité infantile jusqu’ à 15/1000 en 2024 et à 12/1000 en 2030.