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Le Sénégal mise sur l’escrime pour canaliser la violence des jeunes en milieu carcéral

Le sport a le pouvoir de changer le monde. Il a le pouvoir d’inspirer. Il a le pouvoir d’unir les gens comme peu d’autres le font. Il parle aux jeunes dans une langue qu’ils comprennent. Le sport peut créer de l’espoir là où autrefois, il n’y avait que du désespoir. Il est plus puissant que les gouvernements pour briser les barrières raciales. Il se moque de tous les types de discrimination. Le sport peut créer de l’espoir là où autrefois, il n’y avait que du désespoir », déclarait Nelson Mandela en 2000. Au Sénégal, le sport est un outil de socialisation et de lutte contre la violence dans les prisons. Depuis quelques années, le gouvernement sénégalais accompagne des programmes de la société civile qui utilisent le sport de l’escrime pour discipliner les jeunes dans les prisons sénégalais. Ceci, afin de leur garantir une meilleure réinsertion sociale et de limiter les récidives.

Au Sénégal, les autorités misent sur le sport pour enseigner aux jeunes détenus et autres jeunes citoyens, le respect et la détermination. C’est le cas notamment avec le programme d’escrime et de justice restaurative de l’association “Pour le Sourire d’un Enfant ». Dans le cadre de ce programme, les participants reçoivent ici au centre pénitencier de Thiès des leçons d’escrime visant à leur inculquer un sentiment d’identité, de responsabilité, de respect et d’autodiscipline. Les cours d’escrime sont souvent mixtes, offrant une occasion rare pour les détenus, hommes et femmes, de socialiser.

Pour la méthode de justice réparatrice, nous avons choisi le Furet, vous savez l’escrime c’est l’épée et le Furet. En escrime, on dit que le furet est l’arme du dialogue. Cela veut dire que ce n’est pas le premier qui touche qui va comprendre. Il faudra construire sa phase d’arme et donc que les mineurs disent que c’est une phase importante. Dans le dialogue entre les garçons, on leur dit que ce n’est pas la force physique qui compte mais l’intelligence. Les filles et les garçons peuvent donc se battre ensemble. On peut donc imaginer la satisfaction des filles lorsqu’elles battent les garçons.

Nelly Robin, Présidente de l’association pour le sourire d’un enfant – France


Depuis 2012, plus de 1 200 jeunes âgés de 5 à 17 ans ont suivi des cours d’escrime dans le cadre de ce programme organisé par l’association « Pour le Sourire d’un Enfant », les autorités pénitentiaires et la justice sénégalaises. Parmi eux, se trouvent plus de 500 jeunes détenus qui n’ont pas récidivé depuis leur remise en liberté.

Et c’est l’un des principaux objectifs de la méthode de rupture avec la cible. Sur le plan international, nous formons des éducateurs spécialisés du ministère de la Justice ainsi que du personnel pénitentiaire afin de les déployer dans d’autres prisons du Sénégal et d’autres prisons de manière permanente.

Nelly Robin, Présidente de l’association pour le sourire d’un enfant – France


Implantée à Thiès depuis 1989, et travaillant depuis 1991 avec les populations carcérales, spécifiquement les mineurs et les femmes, l’association “Pour le Sourire de l’enfant“, en collaboration avec le ministère sénégalais de la Justice œuvre pour un développement personnel positif des jeunes du milieu carcéral afin de garantir leur réinsertion dans la société. Au Sénégal, l’escrime séduit de plus en plus les jeunes et près de 200 tireurs sont enregistrés chaque saison sportive à la fédération sénégalaise d’escrime. 

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