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Afrique : la sécurité alimentaire pour maintenir la stabilité politique et la sécurité des nations 

Dans le but d’assurer une autosuffisance alimentaire en Afrique, les chefs d’États du continent se sont réunis au Sénégal, du 25 au 27 janvier, pour trouver des solutions durables à cet enjeu dans le cadre du Sommet Dakar 2 sur l’alimentation en Afrique. 

Alors que certains pays africains subissent des chocs alimentaires causés par les conflits, les chocs climatiques ou encore l’insuffisance de productions agricoles, les autorités africaines réunies au Sénégal à l’occasion du Sommet de Dakar 2 sur l’alimentation en Afrique, a discuté des moyens d’assurer la souveraineté alimentaire en Afrique. Pour les dirigeants, il est plus qu’indispensable que l’Afrique puisse se nourrir elle-même. Par ailleurs, les chefs d’Etat présents à ce sommet ont souligné l’importance de la sécurité alimentaire pour maintenir la stabilité politique et la sécurité des nations africaines.

Nous devons relever des défis tels que la pénurie d’eau. En Afrique australe, nous faisons de notre mieux pour produire notre blé. Pour produire du sorgho par exemple, nous avons besoin de semences. Si vous en avez, contactez-nous et nous vous en achèterons.

Nangolo Mbumba, Vice-président de la RépubliqueNamibie

À l’échelle mondiale, 828 millions de personnes souffrent de la faim avec près de 249 millions de personnes en Afrique, selon l’Organisation des Nations unies. Pourtant le continent possède 65 % des terres arables dans le monde. Les savanes du continent sont estimées à elles seules à 400 millions d’hectares, dont seulement 10 % sont cultivés. Pour des experts, le potentiel agricole de l’Afrique peut lui permettre de nourrir près de 9 milliards de personnes dans le monde d’ici 2050.

À travers ces processus agricoles, nous avons décidé de suivre deux voies. Premièrement, nous avons voulu apporter un soutien à la production familiale afin de la développer à travers les femmes et les jeunes. Deuxièmement, nous avons décidé de nous concentrer sur le secteur des entreprises. Nous donnons la priorité à la culture du maïs, du blé et du riz.

Antonio Francisco de Assis, Ministre de l’Agriculture et des Forêts – Angola

Pour le président du Sénégal et président en exercice de l’union africaine, Macky Sall, pour transformer le potentiel agricole de l’Afrique, les pays africains doivent allouer au moins 10 % du budget national au secteur agricole. Pour d’autres autorités, l’importance devrait être mise sur la production à grande échelle des denrées les plus demandées sur le continent tout en assurant une grande diversification de ses produits. Le ministre de l’Agriculture tchadien quant à lui souligne la nécessité de mettre l’accent sur le renforcement des capacités et connaissances des femmes et enfants sur les domaines agricoles.

Le Tchad dispose de 39 millions d’hectares de terres cultivables, 6,5 millions d’hectares de terres aménageables pour l’agriculture et 435 mille hectares facilement irrigables. La majorité de la population est jeune et il existe plusieurs organisations de producteurs, notamment des organisations de femmes et de jeunes, dont la capacité doit être renforcée.

Laoukein Kourayo Médard, Ministre de l’AgricultureTchad

Investir dans l’augmentation de la productivité agricole, soutenir les infrastructures et les systèmes agricoles intelligents face au climat, avec des investissements du secteur privé tout au long de la chaîne de valeur alimentaire, peut aider à transformer l’Afrique en un grenier à blé pour le monde.

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