Le volume des échanges commerciaux entre le Japon et les pays africains s’est établi à 24 milliards de dollars en 2022. Le nombre d’entreprises japonaises implantées en Afrique est passé de 520 en 2010 à 900 en 2020. Les relations entre le Japon et l’Afrique sont principalement axées sur la promotion du secteur privé. La coopération entre les deux parties est appelée à se renforcer à travers la mobilisation des investissements dans le secteur privé.
Les investissements directs étrangers du Japon en Afrique s’élevaient à 6 milliards de dollars en 2021, selon les données officielles. Le volume des échanges commerciaux entre le Japon et les pays africains s’est établi à 24 milliards de dollars en 2022 et le nombre d’entreprises japonaises implantées en Afrique est passé de 520 en 2010 à 900 en 2020. Les relations nippo-africaines sont appelées à se renforcer à travers la mobilisation des investissements dans le secteur privé. Sur le continent africain, le Japon coopère avec des institutions de développement telles que la Banque africaine de développement pour faire du secteur privé un réel moteur de l’expansion économique.
“Le Japon est l’un des plus fervents soutiens de la Banque africaine de développement. Le pays travaille en étroite collaboration avec nous dans le secteur privé. Nous avons un fonds d’impact japonais de 100 millions de dollars pour lequel la Banque africaine de développement apportera 10 millions de dollars de capitaux propres. Nous entretenons avec le Japon une très bonne relation dans le cadre d’un programme que nous appelons Partenariat renforcé pour le secteur privé en Afrique, d’un montant de 5 milliards de dollars, et ce programme est en très bonne voie.”
Akinwumi Adesina, Président de la Banque africaine de développement – President of the African Development Bank – Nigéria
La science, la technologie, l’innovation, la formation professionnelle et les infrastructures, notamment lient l’Afrique et le Japon. Les relations entre les deux parties sont principalement axées sur la promotion du secteur privé. Le gouvernement japonais cherche à capitaliser sur le potentiel du secteur privé pour faire progresser sa politique étrangère en Afrique, alors que les opportunités manufacturières sur le continent devraient atteindre 1 000 milliards de dollars en 2025, selon la Banque africaine de développement.
“Le Japon est réellement déterminé à aider la Banque africaine de développement à contribuer davantage à relever ces défis très importants sur le continent. Nous nous engageons à travailler encore plus étroitement avec la banque.”
Masato Kanda, Vice-ministre des Finances – Japon
Les investissements japonais en Afrique devraient augmenter considérablement compte tenu de l’engagement renforcé avec le secteur privé à travers des initiatives telles que le Forum économique public-privé Japon-Afrique, le Conseil japonais des affaires pour l’Afrique et la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD). Les dirigeants africains appellent à une augmentation du capital-risque et des fonds d’investissement privés pour exploiter le vaste potentiel du continent.
“J’ai eu des discussions très fructueuses avec l’honorable vice-ministre des Finances sur un certain nombre de domaines sur la manière dont nous pouvons continuer à innover et nous assurer que cela soutient pleinement nos travaux sur le capital hybride et sur les droits de tirage spéciaux.”
Akinwumi Adesina, Président de la Banque africaine de développement – Nigeria
Le prochain Forum économique public-privé Japon-Afrique est prévu en décembre 2024, à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Une rencontre qui devrait permettre de réchauffer les relations bilatérales et de discuter des opportunités d’investissements bénéfiques pour les deux parties. Pour les experts, le renforcement des partenariats public-privé est essentiel pour le soutien du Japon à la transformation économique de l’Afrique et à l’accélération de la mise en œuvre des objectifs de développement durable et de l’Agenda 2063.