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L’économie bleue africaine estimée à 1 000 milliards USD par an

1 000 milliards USD chaque année, c’est la valeur estimée de l’industrie maritime africaine ou économie bleue. C’est donc l’ensemble des activités liées à la pêche, les minéraux, les hydrocarbures, le tourisme et le commerce de trente-huit pays côtiers et six îles. Selon les experts, bien que ce potentiel soit important, il existe plusieurs problèmes dans ce domaine maritime et si le continent doit développer ce secteur d’activité pour booster son économie, y a du pain sur la planche.

C’est l’une des industries qui peut insuffler de la vie dans l’économie africaine avec un potentiel énorme. L’industrie maritime africaine pèse 1 000 milliards USD par an mais selon des experts en la matière elle fait face à d’innombrables menaces notamment la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et d’autres vols de ressources naturelles, ainsi que la piraterie et les vols à main armée en mer.

“La piraterie commence vraiment en 2004 ou on a eu des attaques au Gabon; des épiceries avaient été braquées par des individus venant de la mer et ça s’est propagé un peu plus dans l’État de Sao Tomé aussi. Le Cameroun avait subi beaucoup d’attaques au cours des années 2007, 2008; des banques avaient été braquées par des assaillants venant de la mer, la Guinée Equatoriale avait aussi subi les mêmes attaques jusqu’aux annexes de la présidence qui avaient été attaquées par des assaillants qui venaient de la mer. Le phénomène avait pris beaucoup d’ampleur et il fallait nécessairement réagir pour y apporter une solution”

Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, Ministre des Transports, de la Marine Marchande et de la MerGabon

Pour comprendre le potentiel économique de l’industrie maritime sur le continent, il faut savoir que plus de 90% des exportations et importations africaines passent par l’eau. Également appelée économie bleue, cette industrie renferme  l’ensemble des activités liées à la pêche, les minéraux, les hydrocarbures, le tourisme et le commerce. 

“Ca me parait extrêmement important qu’il y ait une synergie qui soit organisée au plan international pour lutter contre la piraterie parce que tout le monde en est victime. Vous savez qu’un phénomène comme la mondialisation n’est possible que si l’on peut circuler facilement en mer et s’il y a des menaces, c’est l’activité économique au plan mondial qui en prendre un coup”

Stanislas Baba Bamouni, Ministre conseiller du Haut Conseil pour la MerTogo

Pour arriver à assurer une sécurité  maritime optimale, certaines des actions à prendre en considération incluent la formation des agents de sécurité maritime dans plusieurs domaines et au niveau de tous les pays côtiers. Quelques pays sont plus avancés que d’autres mais il est urgent d’harmoniser les formations et de partager des expériences pour mieux avancer ensemble selon des spécialistes.

“Pour tenter d’endiguer ce phénomène, des initiatives d’ordre juridique, institutionnel et opérationnel ont été entreprises notamment l’adoption par certains pays de nouvelles stratégies de défense et de sécurité, l’acquisition de moyens navales d’intervention, la mise en place d’une architecture de coordination des opérations maritimes et bien d’autres. En outre, la lutte contre la criminalité maritime ne peut être efficacement menée que si les acteurs engagés dans l’action d’état en mer disposent d’une formation technique et opérationnelle adéquates”

Karim Coulibaly, Directeur Général de l’ARSTMCôte d’Ivoire

L’industrie maritime africaine touche directement trente huit pays côtiers et six îles. Les menaces maritimes compromettent considérablement les progrès socio-économiques du continent, notamment la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine. Elles alimentent également la violence et la corruption.

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