L’engagement du Royaume du Maroc en matière de changement climatique et en faveur de l’Afrique est constant et a été salué à l’occasion de la 2ème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission Climat pour la région du Sahel (CCRS) qui s’est ténu le 17 février à Addis Abeba en Ethiopie en Marge du 36e sommet ordinaire de l’Union Africaine. Depuis 2019, année de la tenue de la première conférence, l’opérationnalisation de la commission a franchi d’importantes étapes selon le Président de ladite commission, le Président du Niger Mohamed Bazoum.
La 2e Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission Climat pour la région du Sahel (CCRS) qui s’est tenue le 17 février à Addis Abeba en Éthiopie annonce des avancées remarquables vers l’opérationnalisation de cet instrument de lutte contre les effets néfastes des changements climatiques. L’action du Maroc à la base de cette initiative ne passe pas inaperçue, en 2019, le royaume chérifien avait annoncé qu’il prenait en charge les études de faisabilité pour finaliser le Plan d’investissement climat de cette commission. Les travaux d’Addis Abeba, auxquels a pris part Aziz Akhanouch, Premier ministre du royaume du Maroc et representant du roi Mohammed VI mettent un point d’honneur sur ces étapes franchies.
Il me plait à cet égard d’adresser toute notre reconnaissance au Royaume du Maroc, qui, grâce au leadership de Sa Majesté, le Roi Mohammed VI, n’a de cesse apporté sa contribution à l’opérationnalisation de notre Commission. Je note à son actif les appuis techniques et financiers qui ont permis la réalisation de l’étude de mise en place du Fonds Climat Sahel, un bel exemple de coopération sud-sud, de mon point de vue à relever et encourager.
Aziz Akhannouch, Premier Ministre –Royaume du Maroc
Le fonds dont il est question devrait recevoir dès cette année 2023, deux Milliards de Dollars sur les cinq premières années de première capitalisation dont 10% auprès des 18 pays membres. A côté du renforcement des capacités des pays membres, les fonds vont surtout servir à financer des projets climatiques régionaux et nationaux alors que les perspectives de la menace climatiques sont de plus en plus alarmantes.
D’ici 2030, des manifestations climatiques extrêmes menacent directement jusqu’à 118 millions d’Africains parmi les plus pauvres. Selon les estimations, dans la sous-région du G5 Sahel, la pauvreté pourrait frapper 13,5 millions de personnes supplémentaires d’ici 2050. De surcroît, en dépit de ce bilan alarmant, jusqu’en 2020, notre Continent n’a reçu que 12% du financement climatique mondial.
Aziz Akhannouch, Premier Ministre Royaume du Maroc
C’est la déclaration des Chefs d’Etat africains lors du « Sommet Africain de l’Action en faveur d’une co-émergence continentale » organisé à l’initiative par le Roi Mohammed VI du Maroc en marge de la COP22 qui donne naissance à la Commission Climat de la Région du Sahel CCRS ainsi qu’à deux autres commissions climatiques régionales. A travers cette déclaration, les dirigeants africains ont confirmé leur volonté d’œuvrer collectivement et solidairement pour une Afrique résiliente aux changements climatiques. Les travaux d’Addis Abeba tenus en marge du 36e sommet ordinaire de l’Union africaine étaient présidés par le Président de la CCRS, le Président du Niger Mohammed Bazoum.