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L’Union africaine appelle à une plus grande défense des Droits de l’homme

Protéger la vie et les biens des citoyens est le rôle de chaque Etat. Cependant face aux menaces et agressions, certains gouvernement malgré l’application des lois et la mise en place des systèmes de sécurité peinent à garantir cette résolution. Pour y parvenir, les africains appellent à la signature commune de la charte africaine des droits de l’homme.

Conflits intercommunautaies, coups d’état, terrorisme, disparités de genre sont des maux qui sont à l’origine du dysfonctionnement relatif au respect des droits de l’homme en Afrique. Entre 2019 et 2023, l’Afrique a connu plus de 6 coups d’État, et  plus de 4000 cas de violence basées sur le genre ont été enregistrés. Des faits marquants qui appellent à l’unité des africains dans la lutte contre ces fléaux qui gangrènent la société tout en freinant son épanouissement.

Nos efforts communs pour réaliser l’agenda 2063, le plan directeur pour le développement de notre continent  doivent nous guider dans nos velléités de redressement. Dans cet ordre d’idée la question de changement anticonstitutionnel de gouvernement se pose en toute acuité dans notre continent. nous avons le devoir permanent d’être vigilant afin d’éviter la recrudescence des ces déviances extrêmes qui n’honorent pas l’Afrique.

Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’UA

Pour s’assurer du respect du droit humain, l’Union Africaine à travers la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) travaille en étroite collaboration avec d’autres institutions telle que la Croix rouge. Pour Rémy Ngoy Lumbu, président de cette commission, même si la promotion des droits de l’homme a beaucoup évolué au cours des dernières années, l’appui des Institutions panafricaines, ONG et autres gouvernements africains nécessitent une plus grande implication.

La commission a fait beaucoup de missions de promotion de droits de l’homme dans de nombreux pays pour faire connaître la charte africaine des droits de l’homme et des peuples et ses protocoles. Seulement ce n’est pas encore un instrument qui a été ratifié par tous les Etats notamment le Maroc. Dans le domaine de la promotion, nous avons fait un grand pas. De nombreux documents ont été signés et traduit dans les langues officielles de l’Union Africaine. Mais je ne dis pas que c’est tout, il y a encore d’autre notamment le droit émergent à sensibiliser les Etats sur la question.

Rémy Ngoy Lumbu, Président de la Commission africaine des droits de l’homme

Grâce à la charte africaine des droits de l’homme, la femme et l’enfant bénéficient d’une protection en tant que personnes vulnérables. Cependant, pour Marie Louise Abomo, commissaire à la commission africaine des droits de l’homme et des peuples, il est temps pour les africains d’entendre la cause des personnes âgées et des personnes handicapées. 

L’article 18 de la charte africaine des droits de l’homme a défini les personnes vulnérables comme la femme, enfant, personnes âgées et handicapées. Jusque là seule la femme avec le protocole de Maputo et l’enfant avec la charte du bien-être et des droits de l’enfant sont totalement protégés , cependant les personnes âgées et handicapées, bien qu’elles soient protégées par les politiques de l’Etat ne sont pas protégées par un instrument contraignant et régional comme les autres.

Marie Louise Abomo, Commissaire à la Commission Africaine des droits de l’homme

Pour une meilleure interaction des ONG d’Afrique avec le système africain des Droits de l’homme, les Etats ont intégré dans leur gouvernance des systèmes d’enseignement des droits de l’homme. De plus, certains experts recommandent la création d’un programme des droits humains axé sur les personnes en Afrique pour une prise en charge effective.

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