Avec des températures atteignant en moyenne 32°C, la Corne de l’Afrique devrait connaître des vagues de chaleur sans précédent dans les prochains jours, selon les informations du Centre de prévisions et d’applications climatiques (ICPAC) de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) rendues publiques le 9 avril 2024. Une situation attribuée au mouvement des vents mondiaux à travers la région équatoriale, couplée au mouvement du soleil vers l’équateur. Des experts préviennent contre des risques élevés de famine et de maladies et appellent à des mesures d’adaptation urgentes.
Alors que l’Afrique fait face à des conditions météorologiques irrégulières, la région de la Corne de l’Afrique devrait subir une canicule sans précédent. Avec des températures atteignant en moyenne 32°C, plusieurs pays de la région connaîtront des vagues de chaleur dans les jours à venir, selon les informations du Centre de prévisions et d’applications climatiques (ICPAC) de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) rendues publiques le 9 avril 2024. Une situation attribuée au mouvement des vents mondiaux à travers la région équatoriale, couplée au mouvement du soleil vers l’équateur.
l peut être envisagé un programme d’agroforesterie et puis un investissement dans un type d’habitats durables, par exemple, les maisons en bois qui sont très adaptées aux pays qui ont des fortes vagues de chaleur.
Jérôme KOUMBA, Expert en environnement
Sécheresses prolongées, fortes pluies et températures supérieures à la normale sont les événements climatiques que connaît la Corne de l’Afrique. Les données de l’ICPAC indiquent que le Kenya, la Tanzanie, le Burundi, le Rwanda, la Somalie, le Soudan du Sud et l’Éthiopie enregistrent actuellement des précipitations allant jusqu’à 200 millimètres par jour. Entre octobre et décembre 2023, les inondations provoquées par les pluies d’El Niño ont causé près de 500 décès et plus de 5,2 millions de déplacés au Kenya, en Somalie, en Ouganda, au Burundi et en Éthiopie, selon un rapport du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Une approche sous-régionale est à privilégier. Les politiques foncières et d’aménagement durable des territoires doivent être renforcées, suivies de l’application des lois et règlements concernant notamment les problèmes de zones inconstructibles.
Jérôme KOUMBA, Expert en environnement
D’après les prévisions de l’ICPAC, en dépit des précipitations plus fortes au cours de la saison des pluies de mars à mai 2024, des niveaux élevés de stress thermique sont attendus dans les régions du sud de la Somalie et du sud-est du Kenya, dans la région d’Afar en Éthiopie et dans le nord du Soudan du Sud. Des experts préviennent contre des risques élevés de famine et de maladies et appellent à des mesures d’adaptation urgentes.
