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Leslie Marbury, directrice de l’exploitation par intérim de Prosper Africa : « l’Afrique est très bien placée pour trouver des solutions à certains de ces défis »

Dans cette édition, nous recevons Leslie Marbury, directrice de l’exploitation par intérim de Prosper Africa, une initiative du gouvernement américain visant à renforcer le commerce et les investissements entre les États-Unis et l’Afrique. Elle nous entretien sur les défis actuels du monde et sur le rôle de l’Afrique dans la résolution de nombreuses crise à l’échelle mondiale.

Vous avez participé au 14e Sommet des affaires États-Unis-Afrique organisé sous le thème «Construire l’avenir ensemble». Comment appréciez-vous l’idée d’un tel sommet qui intervient au moment où les pays s’efforcent de se remettre de la pandémie de covid-19 et de la guerre en Ukraine?

C’est un plaisir d’être ici une fois de plus après deux ans sans session en présentiel à cause de la pandémie de covid-19. Le thème de cet événement intervient à un bon moment. Construire ensemble nécessite des partenariats, des partenariats mutuellement bénéfiques entre les États-Unis et l’Afrique et c’est pourquoi nous sommes ici. Nous avons un bon nombre de défis mondiaux et nous pensons que l’Afrique est très bien placée pour trouver des solutions à certains de ces défis. Les entreprises africaines ouvrent déjà la voie.

En tant que directrice de l’exploitation par intérim de Prosper Africa, parlez-nous de l’objectif de cette initiative du gouvernement américain? 

Prosper Africa est une initiative du gouvernement américain visant à accroître le commerce et les investissements entre les États-Unis et l’Afrique. Nous travaillons en partenariat avec le secteur privé pour faire avancer les accords, promouvoir les opportunités et renforcer un environnement propice aux affaires. Nous le faisons parce que cela crée des emplois et favorise la prospérité des deux parties de l’Atlantique.

Quel est le rôle des jeunes et du secteur privé dans le renforcement du commerce et des investissements entre l’Afrique et les États-Unis?

Le rôle du secteur privé est clair et quand on regarde la démographie de l’Afrique, la jeunesse est l’avenir et le groupe le plus important avec lequel nous travaillons. Depuis le lancement de Prosper Africa, nous avons conclu plus de 800 accords dans 45 pays d’une valeur de plus de 50 milliards de dollars. Nous donnons la priorité aux entreprises dirigées par des jeunes, des femmes et des membres de la diaspora.

Au moment où les acteurs des secteurs public et privé en Afrique peinent à se remettre des difficultés sanitaires et économiques posées par le covid-19 et la guerre entre l’Ukraine et la Russie, comment des plateformes comme le Sommet des affaires États-Unis-Afrique peuvent-elles les aider à relever ce défi?

L’innovation émane du secteur privé et des partenariats. Entre le secteur privé, les gouvernements et les institutions multilatérales comme celles qui sont ici aujourd’hui, l’on note déjà, lors des séances plénières et des réunions, des réseaux qui sont établis pour trouver des solutions à ces problèmes.

Quels sont les secteurs clés en Afrique dans lesquels nous verrons une augmentation des investissements américains après ce sommet? Dans quels domaines pensez-vous que l’Afrique et les États-Unis peuvent renforcer leur coopération pour une reprise économique durable?

Au sein de Prosper Africa, nous misons sur d’énormes opportunités dans plusieurs domaines. Nous avons notamment le domaine de la technologie numérique où nous comptons augmenter l’accès à la finance et aux services numériques. Nous voyons également beaucoup d’opportunités dans les soins de santé, notamment dans le renforcement de la fabrication et des systèmes locaux. Nous avons aussi des domaines liés au climat, à la promotion de l’utilisation des énergies renouvelables et des technologies propres. Bien évidemment, il y a actuellement beaucoup de discussions sur l’agriculture dans laquelle le gouvernement américain compte investir massivement en Afrique, favorisant ainsi des partenariats entre le secteur privé.

Que doit faire l’Afrique pour tirer un accord économique gagnant-gagnant d’un tel partenariat avec les États-Unis?

Deux choses viennent à l’esprit. Premièrement, lorsque nous examinons l’innovation et l’entrepreneuriat qui sont omniprésents en Afrique, nous voyons un bon nombre d’opportunités pour le gouvernement américain et les investisseurs américains. Nous constatons que les investisseurs américains sont de plus en plus intéressés par des investissements qui ont non seulement des rendements financiers mais aussi des impacts sociaux. Ils souhaitent obtenir des financements pour les petites et moyennes entreprises et les entrepreneurs innovants à travers le continent. Nous voyons également d’énormes opportunités de grands investisseurs américains. Prosper Africa a une délégation d’investisseurs américains qui ont un total combiné de plus d’un milliard de dollars d’actifs. Ils sont ouverts à rencontrer des partenaires africains crédibles afin qu’ensemble, ils puissent stimuler des investissements dans les infrastructures et d’autres domaines stratégiques.

Au moment où les pays africains canalisent leurs énergies vers l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine, considérée comme la plus grande zone de libre-échange au monde, la présence américaine n’est-elle pas un frein à cette ambition?

La Zone de libre-échange continentale africaine présente une énorme opportunité. Être le plus grand accord de libre-échange au monde signifie une classe de consommateurs croissante, un plus grand commerce en Afrique, ce qui facilite plutôt le partenariat et l’investissement entre les entreprises américaines et africaines.

Mme. Leslie Marbury, merci d’avoir répondu à nos questions

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