La Mission des Nations Unies en Libye (MANUL) a annoncé ce mardi la formation d’un comité consultatif destiné à élaborer des propositions visant à résoudre les questions litigieuses en suspens. Ceci, dans l’optique de permettre la tenue d’élections nationales dans le pays.
Dans le but de faciliter la tenue d’élections nationales en Libye, la Mission des Nations Unies en Libye (MANUL) a annoncé, ce mardi 4 février 2025, la formation d’un comité consultatif composé de 20 membres, dont 13 hommes et 7 femmes. Ce comité sera chargé de formuler des propositions pour résoudre les questions en suspens. Ces propositions seront ensuite soumises à la MANUL pour examen, et le comité tiendra sa première réunion la semaine prochaine à Tripoli.
La mission d’assistance des Nations unies en Libye est le seul acteur parmi tous les acteurs impliqués dans les conflits à avoir les capacités et d’être en conçut de parler à tous les autres acteurs que ce soit des acteurs internes ou externes.
Kerwin MAYIZO, Analyste politique – RD Congo
Le processus politique en Libye, censé marquer la fin d’une décennie de conflits internes, est aujourd’hui dans une impasse. Depuis l’échec des élections en décembre 2021, le pays n’a pas réussi à franchir de nouvelles étapes vers la paix et la stabilité. Ces élections ont été reportées en raison de désaccords majeurs sur l’éligibilité des candidats, laissant le pays dans une situation politique instable.
La première mesure que la MANUL est en train de consolider, c’est celui de favoriser un dialogue de réconciliation inter libyens, car ce dialogue va permettre de couper le pont de certains acteurs avec ceux qui mènent une guerre par procuration en Libye et pourra favoriser de mettre en place des élections inclusive des élections qui remettront la Libye sur le chemin de la démocratie.
Kerwin MAYIZO, Analyste politique – RD Congo
Créé en 2021, le gouvernement d’unité nationale dirigé par Abdulhamid al-Dbeibah à Tripoli a rapidement perdu sa légitimité aux yeux de la Chambre des représentants basée à Benghazi, qui refuse de reconnaître son autorité. Abdulhamid al-Dbeibah a insisté sur le fait qu’il ne céderait le pouvoir qu’après la tenue d’élections nationales.