La 44ème conférence ministérielle de la francophonie s’est refermée à Yaoundé. Les travaux ont eu pour axe principal, les réflexions sur les crises constitutionnelles qui embrasent l’espace francophone, particulièrement en Afrique de l’Ouest. L’organisation préconise l’établissement des principes de bonne gouvernance et de démocratie pour la consolidation des avancées en matière de démocratie, faisant des populations les acteurs et les bénéficiaires du développement dans le respect de la justice sociale.
L’OIF, l’organisation internationale de la francophonie, préconise la mise en œuvre de la bonne gouvernance pour inverser la tendance à la résurgence des crises sociopolitiques dans l’espace francophone. A l’heure ou la 44ème conférence ministérielle de l’institution multilatérale se referme, il plus qu’urgent, dit la secrétaire générale de la Francophonie, de mettre les populations au cœur de la gouvernance des Etats en agissant en faveur de la démocratie et de l’Etat de droit tel que consigné dans la déclaration de Bamako pour prévenir la récurrence des changements gouvernement anticonstitutionnel à la tête des Etats.
“Nous nous retrouvons aujourd’hui à la clôture de cette ministérielle avec un débat de fond sur les maladies de la gouvernance; sur l’action de la francophonie, sur la réflexion concernant l’apport de notre organisation dans l’apaisement des situations de crise. Ce ne sont pas les organisations multilatérales qui vont changer la gouvernance des Etats. Nous nous attendons, nous prions qu’il y ait des améliorations dans la gouvernance de nos Etats, il y en a qui ont de sérieux problèmes”
ouise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie – Rwanda
Les travaux de cette 44ème conférence ministérielle ont abouti à la déclaration de Yaoundé, laquelle met un accent le développement de mécanismes et stratégies pour la mise en oeuvre des recommandations et résolutions du sommet de Djerba, mais surtout établir un cadre qui favorise l’essor des populations, centre d’intérêt de l’organisation multilatérale. Au régime des contributions au fonctionnement des programmes de l’institution, en hausse, quatre pays africains ont fait une contribution volontaire de plus de 2 milliards d’euros.
“ Quatre pays membres de notre organisation ont déjà transféré des montant très importants à notre organisation; c’est la Côte d’ivoire, le Sénégal, le Togo et le Rwanda, et cela va servir à financer notre programmation ”
Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie – Rwanda
Ammar Nabil, président de la Conférence ministérielle de la francophonie a passé le flambeau à Chrysoula Zacharopoulou, la secrétaire d’État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux. La prochaine conférence ministérielle ainsi que le XIXème sommet de la francophonie se tiendront en France du 4 au 5 octobre 2024 sous le thème: Créer, innover et entreprendre en francais.