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L’OMS mise sur la médecine traditionnelle pour répondre aux besoins de santé

La médecine traditionnelle peut apporter d’énormes contributions à la santé humaine, selon l’Organisation mondiale de la santé. L’institution mise sur sa pleine intégration dans les systèmes de santé nationaux. Alors que l’agence sanitaire mondiale table sur l’élaboration d’une nouvelle stratégie décennale pour la médecine traditionnelle pour la période 2025-2034, elle invite à accélérer la collaboration entre les secteurs traditionnels et modernes de la santé pour libérer le potentiel de la médecine traditionnelle afin d’améliorer les progrès vers la couverture sanitaire universelle d’ici 2030.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, la médecine traditionnelle demeure cruciale pour répondre aux besoins en matière de santé. L’institution sanitaire veut mobiliser l’engagement politique en vue de l’intégration effective de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé nationaux. L’OMS souligne la nécessité de disposer d’une base factuelle plus solide pouvant permettre aux pays d’élaborer des réglementations et des politiques appropriées en vue d’une utilisation sûre, rentable et équitable de la médecine traditionnelle.

L’une des grandes forces de la médecine traditionnelle réside dans la compréhension des liens intimes entre la santé humaine et notre environnement. C’est pourquoi l’OMS s’engage à aider les pays à libérer le potentiel de la médecine traditionnelle grâce au Centre mondial de médecine traditionnelle lancé l’année dernière à Jamnagar.

Tedros Adhanom GHEBREYESUS, Directeur général de l’OMSÉthiopie

L’OMS indique que la médecine traditionnelle, complémentaire et intégrative est notamment importante pour la prévention et le traitement des maladies non transmissibles et de la santé mentale, ainsi que pour un vieillissement en bonne santé. Selon les données de l’agence sanitaire, environ 40% des produits pharmaceutiques sont désormais à base d’un produit naturel et les médicaments phares, tels que l’aspirine, l’artémisinine ainsi que les traitements contre le cancer infantile, proviennent de la médecine traditionnelle.

La médecine traditionnelle n’appartient pas au passé. Il existe une demande croissante de médecine traditionnelle dans tous les pays. La médecine traditionnelle a apporté d’énormes contributions à la santé humaine et possède un énorme potentiel. Nous exhortons tous les pays à s’engager à examiner la meilleure façon d’intégrer la médecine traditionnelle et complémentaire dans leurs systèmes de santé nationaux.

Tedros Adhanom GHEBREYESUS, Directeur général de l’OMSÉthiopie

En Afrique, les données officielles estiment à près de 70% le recours des populations à des soins à base de la médecine traditionnelle africaine. L’OMS se félicite des efforts de plusieurs pays africains dans la promotion de la médecine traditionnelle notamment au Cameroun et à Madagascar. Alors que l’institution table sur l’élaboration d’une nouvelle stratégie décennale pour la médecine traditionnelle pour la période 2025-2034, elle invite à accélérer la collaboration entre les secteurs traditionnels et modernes de la santé pour exploiter le potentiel de la médecine traditionnelle afin d’améliorer les progrès vers la couverture sanitaire universelle d’ici 2030.

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