L’Ouganda s’apprête à lancer un fonds de crédit à l’exportation pour aider les exportateurs nationaux à atteindre de nouveaux marchés. Le fonds créera davantage de revenus en matière d’exportation pour stimuler le développement industriel.
L’Ouganda prépare le lancement d’un fonds de crédit à l’exportation. L’objectif est d’aider les exportateurs nationaux à conquérir de nouveaux marchés, selon l’agence Bloomberg. Outre les financements, il s’agit d’améliorer la conformité des produits aux exigences sanitaires tout contribuant à la mise en place de stratégies de conquête des marchés.
“Pour rentabiliser les placements d’aide à l’exportation, il serait bien de les concentrer dans le secteur agricole notamment dans toutes les chaînes de valeur de transformation, des niches pour lesquelles l’Ouganda est leader, naturellement les clusters et tout ce qui touche à la transformation agricole des tomates, des choux, des aubergines et des avocats, des domaines où l’Ouganda a fait preuve d’un certain leadership non seulement dans la zone mais aussi à l’exportation”.
Honoré Justin MONDOMOBE, Expert en Intelligence économique
Selon Odrek Rwabwogo, président du comité consultatif sur la promotion des exportations et le développement industriel lancé par le président ougandais, Yoweri Museveni, le capital initial du fonds devrait être modeste, et ses financements limités à un certain nombre de produits avant de s’étendre progressivement. Les produits prioritaires comprendront le café, le poisson, les fruits et légumes, la volaille, la viande bovine, le ciment et l’acier.
“Dans le cadre de la zone de libre-échange continentale, l’Ouganda à travers la mise en valeur de ses produits, l’avocat, le chou, possiblement le thé et les aubergines, l’Ouganda pourrait créer une industrie alimentaire et optimiser les exportations de cette industrie alimentaire pour prendre des parts de marché en Afrique et dans le monde.”
Honoré Justin MONDOMOBE, Expert en Intelligence économique
En 2020, les exportations de biens en Ouganda se sont élevées à 4,14 milliards USD, tandis que les importations ont atteint 2,25 milliards USD, entraînant une balance commerciale déficitaire de 4,1 milliards USD. Les importations de biens et services devraient rester élevées les années à venir en raison des investissements dans les grands projets d’infrastructures.