La Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) célèbre son 50e anniversaire en marge de la 6e Réunion de Mi-année de l’Union Africaine à Accra au Ghana. Placé sous le thème « Prospérité par le partenariat : 50 ans de coopération arabo-africaine pour le développement », cet événement marque une étape importante dans les relations économiques entre les pays arabes et africains avec la création annoncée du création du Consortium Financier Arabo-Africain (AAFC).
C’est ici à Accra, capitale du Ghana, en marge de la 6e Réunion de Mi-année de Coordination de l’Union Africaine, que la BADEA a célébré samedi 20 juillet son 50e anniversaire sous le thème « Prospérité par le partenariat : 50 ans de coopération arabo-africaine pour le développement ». Cet événement marque une étape importante dans les relations économiques entre les pays arabes et africains. La BADEA, en partenariat avec la présidence du Ghana et la Commission de l’Union Africaine, a organisé un petit-déjeuner des dirigeants pour commémorer ses cinq décennies d’engagement. Lors de cette réunion, la banque a annoncé la création du Consortium Financier Arabo-Africain (AAFC). Le consortium réunira des institutions financières des deux régions pour promouvoir une coopération économique, financière et technique accrue. L’objectif est de renforcer les investissements et de promouvoir le développement durable.
Les dirigeants ont appelé à la création du Consortium financier arabo-africain suite au lancement réussi du Réseau des institutions financières africaines vendredi dernier. Je peux confirmer que la Badea ne ménagera aucun effort pour assurer le succès de ce consortium et réaliser la vision de la collaboration et de la coordination des institutions financières arabo-africaines afin de mobiliser des ressources pour le continent.
Fahad Aldossari, Président du Conseil d’administration de la BADEA
Depuis sa création, la BADEA a octroyé plus de 890 subventions d’assistance technique à 44 pays d’Afrique subsaharienne. Entre 1975 et 2020, elle a alloué 4 milliards USD pour soutenir des projets dans cette sous-région. Le Groupe de Coordination Arabe, dont la BADEA est membre, a récemment promis 50 milliards de dollars d’investissements en Afrique d’ici 2030. Cela témoigne de l’engagement continu des pays arabes envers le développement du continent africain.
Certes, la contribution de la BADEA sur le continent africain est très importante, mais il y a beaucoup à faire. Comme nous l’avons constaté, le besoin de financement en infrastructures se chiffre à à peu près 150 milliards de dollars chaque année, donc une institution comme Badea, avec sa dotation, est très importante pour continuer à soutenir les investissements en Afrique.
Nardos Bekele-Thomas, Directrice Générale de l’AUDA-NEPAD
Certes, la contribution de la BADEA sur le continent africain est très importante, mais il y a beaucoup à faire. Comme nous l’avons constaté, le besoin de financement en infrastructures se chiffre à à peu près 150 milliards de dollars chaque année, donc une institution comme Badea, avec sa dotation, est très importante pour continuer à soutenir les investissements en Afrique.
René Awambeng , Président de Premier Invest
Depuis 50 ans, la BADEA occupe une position centrale dans le rapprochement des pays arabes et africains. Elle a financé de nombreux projets de développement en Afrique subsaharienne, jouant un rôle de liaison entre les deux régions.