Les présidents malgache Andry Rajoelina et français Emmanuel Macron étaient au chevet de la jeunesse malgache, ce 23 avril. Les deux chefs d’Etats ont participé à l’événement Alefa Jeunes Talents, dans le cadre de la visite d’Etat de deux jours du président français sur la Grande Île. Tous deux ont insisté sur la nécessité de saisir les opportunités et de se lancer dans l’entreprenariat, tout en assurant avoir conscience des défis auxquels font face les jeunes malgaches.
eunesse et entreprenariat était au cœur du forum Alefa Jeunes Talents, le 23 avril, à Madagascar. Un événement organisé par la French-African Foundation, placée sous le double haut patronage des présidents malgache Andry Rajoelina et français Emmanuel Macron. Objectif affiché: inciter les jeunes à explorer les opportunités inexploitées malgré un contexte économique parfois peu propice.
“ Je sais qu’il faut aider la jeunesse et surtout particulièrement à Madagascar parce que on ne peut pas entreprendre sans qu’on ait les financements nécessaires si on a un projet effectivement à Madagascar c’est très très difficile pour la jeunesse d’accéder justement à des prêts c’est quasiment impossible.”
ANDRY RAJOELINA, Président de la République – Madagascar
Pour pallier aux manques de financements, l’Etat malgache a lancé en 2019 un programme national pour l’entrepreneuriat, s’adressant aux jeunes de 18 à 58 ans.
C’est pour cette raison que depuis le début de mon mandat j’ai mis en place un programme qui s’appelle Fihariana, on travaille avec la banque pour sélectionner les dossiers et financer des projets dans l’agriculture, dans la Tech, dans l’élevage, dans le commerce également et nous avons mis en place 40 millions d’euros chaque année pour financer les entrepreneurs à Madagascar et cela a créé aujourd’hui 105 000 exactement de projets qui ont été sélectionnés et financé par ce projet.
ANDRY RAJOELINA, Président de la République – Madagascar
Madagascar dispose d’un potentiel démographique considérable, avec plus de 60% de la population âgée de moins de 25 ans. Mais le taux de chômage des jeunes estimé à plus de 15% par la Banque mondiale en 2020 favorise la fuite des cerveaux. Un fléau qui prive Madagascar de compétences essentielles dans des secteurs pourtant jugés stratégiques pour son développement socio-économique.
